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Quelle image Vettel renvoie-t-il au grand public?

Depuis le week-end dernier, Sebastian Vettel s'est donc assuré de remporter un quatrième titre mondial consécutif en s'imposant en Inde

Depuis le week-end dernier, Sebastian Vettel s'est donc assuré de remporter un quatrième titre mondial consécutif en s'imposant en Inde. A ce jour, les chiffres du pilote allemand et de Red Bull Racing sont tout simplement stratosphériques et ne sont pas sans rappeler certaines périodes de l'ère Schumacher dans les années 2000.

Pour ne citer qu'eux, on parlera des 10 victoires en 16 Grands Prix disputés à ce jour, dont 6 consécutives depuis Spa-Francorchamps fin août ; ou encore des 115 points d'avance de Vettel sur Alonso au Championnat du Monde à trois épreuves de la fin. On pourrait encore parler des 7 pole positions et des 6 meilleurs tours en course de l'Allemand, mais il n'en est nul besoin pour que chacun prenne la mesure de l'outrageuse domination du duo Vettel-Red Bull en 2013.

Au-delà des chiffres et de leurs conséquences, on peut aussi se pencher sur l'image que renvoient Sebastian Vettel, plus jeunes poleman et vainqueur d'un Grand Prix dans l'histoire de la Formule 1, lorsqu'il s'était imposé à Monza à bord d'une modeste Toro Rosso en 2008. En cinq ans, cette image d'exploit semble s'être effacée des mémoires, au profit de celle d'un pilote cannibale qui rafle tout sur son passage, et d'une écurie toute jeune, propriété d'une marque mondialement connue de boissons énergisantes qui se paye le scalp des plus grands noms de la F1 depuis quatre saisons.

Comme l'explique ToileF1 dans un entretien accordé cette semaine au journal d'informations 20minutes, "Red Bull maitrise tout et a blindé le championnat. Il y a peut-être une lassitude qui s’installe. Mais si c’était Ferrari et Fernando Alonso, on aurait peut-être un phénomène complètement différent. Parce que Ferrari, c’est une religion, et que pour beaucoup de monde, Red Bull, ça reste un vendeur de canettes. Il y a un petit problème de perception, mais c’est un problème de riche, parce que leur exposition est gigantesque."

Aujourd'hui, Sebastian Vettel n'a que 26 ans et encore une longue carrière devant lui en Formule 1. On peut imaginer deux moments charnières à venir pour lui. Le premier dépendra des changements de réglementation technique et de leur impact sur la hiérarchie dès 2014. Le second dépendra du quadruple Champion du Monde lui-même, lorsqu'il décidera - ou non - de quitter le cocon Red Bull pour se fixer un nouveau challenge : "Il pourrait décider de se mettre en danger en changeant d’écurie. Mais il faut être réaliste: le but d’un pilote, c’est d'avoir les meilleurs résultats possible. Après, on parle d’une fascination réciproque entre Vettel et Ferrari, mais ça ne se fera pas avant au moins deux ans."

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