Ricciardo se sent méprisé par les dirigeants de la F1

Daniel Ricciardo regrette le fait que les dirigeants de la F1 ne consultent pas plus les pilotes pour tenter de corriger les problèmes actuels, à l'heure où nombre de changements sont en cours d'évaluation pour favoriser le spectacle.

Jean Todt, président de la FIA, et Chase Carey, PDG de la Formule 1

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Même si le processus est long et semble suivre la règle du "un pas en avant et deux pas en arrière" depuis de nombreux mois, comme dans le cadre de la standardisation possible de certaines pièces comme les systèmes de freinage, la F1 est bel et bien sur le chemin de profonds changements des règles techniques, sportives et commerciales, destinées à apporter plus de spectacle à compter de 2021 et la possibilité de voir plus d'équipes se battre pour les victoires, les podiums et les points.

Il demeure très difficile de s'y retrouver parmi les très nombreuses solutions proposées, qui touchent à tous les domaines. En revanche, un aspect semble systématiquement se répéter : les pilotes ne se sentent pas suffisamment consultés par les instances dirigeantes de la discipline au moment d'élaborer des idées et des solutions associées à certains types de problèmes spécifiques, comme par exemple la manière dont les autos peuvent se suivre plus aisément en course et ainsi favoriser l'action resserrée en piste.

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Quelque peu froissé par cette situation, Daniel Ricciardo fait savoir son regret de constater que les pilotes demeurent passagers du processus et tenus à l'écart de la concertation possible pour prendre certaines décisions. "Il s'agit de quelque chose qui peut nous frustrer parfois, nous, pilotes", admet Ricciardo lorsqu'il est interrogé sur le sujet par Motorsport.com. "Les choses nous sont présentées comme ça [par les médias], façon : 'ils [les décisionnaires] parlent de ça, ils sont assez loin dans telle ou telle discussion', et nous nous demandons : 'pourquoi ne nous en a-t-on pas parlé ?'"

"C'est la raison pour laquelle nous avons essayé de faire un effort plus collectif ces dernières années et de nous assurer d'être plus impliqués", poursuit-il, en référence aux réunions du GPDA, l'Association des pilotes de Grand Prix. "Au fil des années, certaines choses ont été décidées sans s'adresser à nous, les pilotes. Et vous savez, qu'ils paient les factures ou pas, nous sommes au cœur du show…"

À l'image des discussions concernant de possibles grilles de départ inversées – idée que les pilotes ont en aversion –, certains sujets devraient parvenir aux oreilles des pilotes avant d'être jetés en pâture à l'extérieur, estime l'Australien. "Particulièrement si c'est quelque chose qui nous tient vraiment à cœur : je pense que notre opinion a plus de valeur que celle de quiconque. Je pense que nous progressons mais ils n'aiment pas toujours nous impliquer ; ils ne l'ont pas fait par le passé."

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