Seidl estime que la F1 ne doit pas être qu'un spectacle
Pour Andreas Seidl, les courses imprévisibles comme le GP de Turquie sont divertissantes mais l'ADN de la F1 impose que les meilleures voitures se battent pour les meilleures positions.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Même si, pour la dixième fois de la saison en 14 Grands Prix, c'est Lewis Hamilton qui a remporté le GP de Turquie, avec une avance d'une demi-minute, la surface glissante et les conditions pluvieuses en qualifications et en course ont redistribué les cartes à Istanbul. Ainsi, c'est Lance Stroll qui a signé la pole position, alors qu'en course Sergio Pérez et Sebastian Vettel ont accompagné le septuple Champion du monde sur le podium.
Pour Andreas Seidl, si la F1 doit se réjouir de conditions qui chamboulent la hiérarchie et imposent des défis différents aux écuries, elle est aussi une discipline qui porte en elle la valorisation des performances des monoplaces et la récompense des meilleures structures. "Il y a eu beaucoup de commentaires dans les deux sens", a déclaré le directeur allemand de McLaren sur le spectacle produit par les conditions turques.
"Est-ce positif ou négatif pour la F1, ce que nous avons vu vendredi et samedi [derniers] ? Bien sûr, une course comme ça... en même temps, il faut également admettre que nous avons vu cela plusieurs fois dans des conditions humides ou des conditions délicates, ces courses excitantes où il se passe beaucoup de choses."
"Il est clair que tout le monde veut voir des voitures se battre en piste, des dépassements, que ça ne soit pas toujours les mêmes voitures en tête, que des gens peuvent en fait gagner des positions en revenant depuis l'arrière du peloton. Mais dans le même temps, la F1 c'est également, dans des conditions normales, concevoir ou construire la meilleure voiture et en faire la monoplace la plus performante. Et ensuite, il est aussi normal que la meilleure voiture soit devant en qualifications et en course également. Cela fait aussi partie de l'ADN de la F1."
La réglementation 2022 doit mettre en place, sur le plan technique, des monoplaces moins dépendantes des perturbations aérodynamiques, capables de se suivre et donc de favoriser les luttes, afin d'améliorer le spectacle. Pour Seidl, il s'agira d'un pas en avant.
"Je pense que beaucoup de choses positives vont arriver à partir de 2022 avec la nouvelle réglementation technique, qui devrait permettre aux voitures d'être plus proches, ce qui devrait donc aussi permettre de voir des dépassements ; tous les autres trucs qui vont également être mis en place, comme le plafond de dépenses, devraient aider à resserrer le peloton. Et ainsi, je pense qu'il n'y a aucune raison d'être pessimiste."
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