Wehrlein : Sans connaître la blessure, "on ne devrait pas critiquer"
Cette fois, c'est normalement la bonne : à Bahreïn, Pascal Wehrlein va faire son retour dans le baquet de la Sauber C36, et disputer son premier week-end de course de la saison.
Photo de: XPB Images
Blessé dans un accident survenu lors de la Race of Champions, à Miami en janvier, Pascal Wehrlein avait manqué la première semaine d'essais hivernaux à Barcelone avant de participer à la deuxième. Présent également lors des essais libres du vendredi à Melbourne, après avoir reçu le feu vert des médecins de la FIA, l'Allemand avait finalement renoncé pour la suite du week-end, ainsi qu'au Grand Prix de Chine le week-end dernier. Remplacé par Antonio Giovinazzi à deux reprises, il estimait ne pas être suffisamment prêt physiquement pour la compétition.
Ce choix, ainsi que la communication dissonante autour de sa blessure, entre les propos de Toto Wolff chez Mercedes (qui gère sa carrière) et ceux contradictoires de Monisha Kaltenborn, n'ont pas manqué d'alimenter les rumeurs et les critiques à l'encontre de l'ancien pilote Manor. Certains, notamment pilotes, estiment également que Wehrlein aurait dû tout faire pour piloter en course si la FIA ne s'y opposait pas. Des critiques dont il ne souhaite pas se préoccuper.
"Je ne m'occupe pas trop de ce que les autres disent, car ils ne connaissent pas ma situation. Et ils commentaient ma situation", insiste Wehrlein dans le paddock de Bahreïn. "Je pense que pour moi, c'était la bonne décision, et c'était partagé avec Monisha et avec Toto. Ce que les autres pilotes pensent, c'est leur avis. Si l'on ne connaît pas la blessure dont quelqu'un souffre, on ne devrait pas le critiquer. C'est assez simple."
"La blessure n'était pas quelque chose de trop sérieux, car je vais bien désormais, mais si c'était uniquement une douleur musculaire, ou quelque chose d'autre, pensez-vous que Sauber ou Mercedes auraient accepté que je ne pilote pas ? J'ai entendu des commentaires négatifs. Je ne m'en occupe pas trop."
Quatre semaines d'immobilisation
Les détails concernant cette blessure commencent seulement à être vraiment connus. Wehrlein a notamment révélé qu'il avait été immobilisé pendant quatre semaines après son accident.
"Je me suis fracturé trois vertèbres, au niveau du rachis dorsal", précise-t-il. "Quelques-unes étaient comprimées, mais trois d'entre elles étaient fracturées. D'un point de vue médical, tout va bien, ce sont juste les muscles autour, ils ont lâché, en ne pouvant pas faire de sport pendant quelques semaines, mais ils se sont renforcés assez vite aussi. Je suis plutôt optimiste. Je n'ai pas pu bouger pendant une assez longue période, et j'étais bien sûr très limité dans mon entraînement. J'ai perdu beaucoup de muscle, donc c'était le principal objectif que de les renforcer."
Estimant être désormais suffisamment en forme pour reprendre pleinement le volant, Wehrlein ne s'inquiète pas de son niveau pour sa première course de la saison, sur le circuit de Sakhir.
"C'est ma première course cette année, et habituellement, plus on fait de courses, plus c'est facile. Mais d'un autre côté, je pense que ça ira pour moi dans la voiture", assure-t-il. "Pas de douleur, c'est la chose la plus importante. Le circuit est aussi assez plat, avec peu de bosses. Il fait un peu chaud, mais sinon ça va."
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