DS Penske revient de loin après un départ de la dernière ligne à Monaco

Partis de la dernière ligne sur la grille de départ à l'E-Prix de Monaco, Jean-Éric Vergne et Stoffel Vandoorne ont terminé la course à de belles septième et neuvième places. Alors que le championnat entame tout juste sa deuxième moitié, rien n’est encore joué.

Jean-Eric-Vergne, DS Penske, DS E-Tense FE23

Photo de: DPPI

Le scénario n’est pas parfait, mais il convient de regarder de manière positive les faits d’une course de Monaco rythmée, laquelle aurait pu se terminer encore mieux pour l’écurie franco-américaine DS Penske. Si les deux safety-car de fin course − et notamment celui qui a été mis en place de l’avant-dernier tour à la ligne d’arrivée − n’avaient pas brouillé les cartes, le résultat aurait peut-être été différent.

Pour comprendre ce qui s’est passé au cours de cette journée un peu folle, il convient de rappeler que les leaders du championnat se sont largement manifestés lors des deux séances d’essais libres. Jaguar avec Mitch Evans, DS Penske grâce à un Stoffel Vandoorne bien en jambes, mais aussi Maximilian Günther (Maserati), galvanisé par son podium de Berlin, se sont alors positionnés aux avant-postes de la première séance de la journée. Dans une relative fraîcheur, au bord de la Méditerranée, l’air était à 18°C et le sol à 19°C, ce qui n’est pas loin d’être parfait pour des monoplaces électriques.

La seconde séance confirmait les premières impressions, et c’est cette fois Max Günther qui réalisait le meilleur temps, devant Mitch Evans et Jake Dennis (Avalanche Andretti). Les deux DS Penske étaient dans le top 10 et on s’attendait alors à retrouver les principaux animateurs des essais en finale des qualifications.

Des qualifications coupe-la-joie…

Stoffel Vandoorne, DS Penske, Jean-Eric-Vergne, DS Penske

Stoffel Vandoorne et Jean-Eric-Vergne (DS Penske)

Photo by: DPPI

Dans le groupe A, les 4 meilleurs temps ont été réalisés par Norman Nato, Sacha Fenestraz, Dan Ticktum (NIO 333) et Mitch Evans. Alors que les deux Nissan s’étaient montrées discrètes en essais, elles sont sorties du bois et ont signé deux chronos de référence !

Les deux DS Penske se sont classées correctement mais on apprendrait très rapidement que leurs temps étaient invalidés pour cause de pression de pneu non conforme. En Formule E, il y a une pression minimum à respecter et chaque équipe l’établit en fonction de la température estimée du pneu en piste (la température fait monter la pression). Dans le cas présent, tout s’est joué à rien ou presque, mais il en a manqué un petit peu… Résultat, Vergne et Vandoorne ont été relégués en dernière ligne.

… Mais une course qui redonne le moral

Stoffel Vandoorne, DS Penske DS E-Tense FE23

Stoffel Vandoorne (DS Penske)

Photo by: DPPI

À Monaco, le phénomène de trainée aérodynamique fortement perçu à São Paulo ou à Berlin est un peu moins prononcé. Aussi, les pilotes ont moins hésité à attaquer, ce qui a favorisé les remontées. On notera bien sûr le passage de la dixième position à celle de la victoire de Nick Cassidy, mais aussi les 15 places gagnées par Jean-Éric Vergne pour passer de la 22e à la septième position.

"J’ai fait la meilleure course qu’il a été permis de réaliser, je n’ai aucun regret de ce côté", commente le pilote DS Penske. "J’avais une bonne voiture, j’ai réussi de nombreux dépassements… Je suis juste un petit peu frustré de l’effet provoqué par la première sortie de la voiture de sécurité [à sept tours de l’arrivée, quand Günther a été envoyé dans le rail par Ticktum, ndlr] car, avec le rythme et l’énergie que j’avais, je pense que j’aurais pu entrer dans le top 5. Mais je prends les points de la septième place avec plaisir et je suis bien content d’avoir limité la casse."

Désormais, un double-header attend les pilotes de la Formule E à Jakarta (Indonésie). L’an dernier, le seul E-Prix du week-end avait été remporté par Mitch Evans, devant Jean-Éric Vergne et Edoardo Mortara. Dans le championnat pilotes, les cinq premiers − Cassidy, Wehrlein, Dennis, Evans et Vergne, soit cinq écuries différentes − se tiennent en seulement 37 points, ce qui laisse augurer d’une fin de saison animée. Alors que neuf courses se sont déroulées depuis janvier, la Formule E déjoue toutes les statistiques avec sept polemen différents, dont aucun n’a réussi à gagner la course dont il partait en tête. Est-ce que Jakarta permettra de briser cette série ?

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