Buemi perplexe face au faible rythme de la Toyota #8
La Toyota #8 n'a que rarement rivalisé avec la #7 lors des 24 Heures du Mans, et Sébastien Buemi peine à comprendre pourquoi.
B.V., Le Mans - Ce 16 juin, en théorie, est un grand jour dans la carrière de Sébastien Buemi. Deuxième victoire aux 24 Heures du Mans, deuxième titre mondial d'Endurance... Pourtant, à l'arrivée de la classique mancelle, le pilote Toyota faisait grise mine, peu satisfait par la prestation de la #8 lors de ce double tour d'horloge.
Le contraste entre les deux bolides japonais a été remarqué dès les premiers tours de roue, puisque Mike Conway (#7) a creusé un écart de 40 secondes sur Buemi lors des deux premières heures et demie. Les neutralisations ont permis à la #8 de combler son retard en soirée, mais la #7 a fini par s'octroyer une avance de deux minutes... avant de subir une crevaison et la défaillance d'un capteur, qui ont offert la victoire à la voiture sœur sur un plateau à une heure du drapeau à damier.
"Ils ont été plus vite que nous, et ils méritaient clairement de gagner la course", a déclaré Buemi, beau joueur. "J'ai l'impression d'avoir abordé [la course de manière] très safe. Je ne pense pas que ça puisse expliquer que nous soyons moins rapides à ce point. Je ne peux pas l'expliquer. Ce serait bien de comprendre, car j'ai vraiment essayé, notamment au milieu de la nuit, quand j'ai vu que nous étions proches, mais je n'y arrivais pas."
La différence était particulièrement frappante lors des quatre premiers tours des 24 Heures, où Conway a profité de la piste libre pour enchaîner des chronos en 3'17"910, 3'17"425 et 3'17"297, cette dernière marque étant devenue le record absolu du meilleur tour en course sur le Circuit de la Sarthe. Dans le même temps, Buemi ne parvenait pas à tourner en moins de 3'18.
Lorsque Motorsport.com lui a demandé s'il était surpris que Conway ait affolé le chronomètre à ce point, le Suisse a répondu : "Oui et non, parce que jeudi en fin d'après-midi [en qualifications de 19h à 21h, ndlr], avec le plein d'essence, j'aurais pu faire 3'17"8 ou 3'17"7, avec la piste en moins bonne condition."
"Et je ne sais pas ce qui s'est passé, mais à partir de la Q3, terminé. Nous n'avons plus jamais réussi à avoir vraiment de la vitesse. Nous n'étions pas mal, mais nous étions beaucoup moins rapides qu'eux. Jusqu'à la Q2, nous étions bien, et tout d'un coup... Nous n'arrivons pas à nous l'expliquer. Nous essaierons de comprendre."
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