Espargaró se remet de son opération et veut faire son retour à Losail

Pol Espargaró n'a pas été en mesure de se rendre cette semaine en Thaïlande, où se déroulera à partir de demain la deuxième séance d'essais collectifs de l'année. Le pilote espagnol a en effet dû être opéré d'une hernie sur une vertèbre, conséquence de sa lourde chute de Sepang, fin janvier. Il avait alors perdu le contrôle de sa KTM à grande vitesse et avait indiqué avoir heurté le mur dans le virage 4 de la piste malaisienne, sans toutefois se blesser.

À son retour en Espagne après ce premier test, dont il a manqué une journée et demie en étant contraint à un repos forcé suite à son accident, Pol Espargaró a commencé à ressentir des douleurs dans le dos lorsqu'il a repris l'entraînement.

"J'ai commencé à avoir mal au dos en fin de semaine dernière", explique le pilote. "J'ai d'abord pensé que c'était un problème lié à un nerf. J'ai eu cela par le passé et je sais que ça peut être assez douloureux, j'ai donc été à l'hôpital lundi pour être soigné. Mais le Dr Cáceres m'a dit que c'était pire que ce que je pensais et que j'avais besoin d'être opéré."

"J'ai décidé de le faire dès que possible afin d'éviter d'autres problèmes et d'être en forme pour le début de la saison", précise Pol Espargaró, qui souffrait en effet d'une hernie sur la vertèbre L4.

Opéré le jour-même, sans complication, à l'hôpital Dexeus de Barcelone, le pilote doit se reposer une semaine avant de reprendre l'entraînement. Il a pour objectif d'avoir pleinement récupéré pour le dernier test de pré-saison, qui se tiendra au Qatar du 1er au 3 mars.

"C'est dommage que je manque le test en Thaïlande, d'autant que j'ai aussi manqué la moitié du test de Sepang. Ce sont des essais importants pour nous, mais je crois en Mika [Kallio], Bradley [Smith] et toute l'équipe pour faire du très bon travail. Je dois maintenant me concentrer sur ma récupération de l'intervention, puis je travaillerai sur mes conditions physiques pour arriver aussi en forme que possible au dernier test, au Qatar. C'est une chose à laquelle je ne m'attendais pas, mais il faut que je fasse avec", conclut Pol Espargaró.