Espargaró trahi par la mécanique après avoir serré les dents
Après les problèmes physiques, c'est la fiabilité qui a gâché le Grand Prix de Grande-Bretagne du pilote Aprilia.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Malgré des essais limités par sa blessure aux côtes, Aleix Espargaró a réussi à défendre ses chances en course, jusqu'à figurer dans le top 10 à trois tours de l'arrivée. C'est alors que sa RS-GP a décidé de stopper les frais et l'a poussé à l'abandon. "Le moteur s'est arrêté. Je ne sais pas pourquoi", expliquait l'Espagnol, indiquant avoir vu un voyant moteur s'allumer sur l'Aprilia.
Une fin prématurée d'autant plus frustrante pour Espargaró qu'il a passé le week-end dans la douleur, au point d'ignorer le matin même s'il allait pouvoir prendre le départ de la course. Les cinq tours bouclés au warm-up et le septième temps alors établi, à six dixièmes du pilote le plus rapide, l'ont convaincu de se lancer et, après avoir reçu un traitement médical en intraveineuse, il a pris sa place sur la grille.
Malgré l'aide des médecins, les premiers tours se sont révélés particulièrement difficiles pour le pilote, en souffrance avec une moto au plus fort de son poids. Il a tout de même tenu bon et a même pu par la suite dépasser son frère Pol puis Andrea Iannone, et flirter avec le top 10, un cap inespéré compte tenu des circonstances. Jusqu'à ce que sa moto en décide autrement.
"Le week-end a été difficile", regrettait Aleix Espargaró, conscient qu'il avait le potentiel de réaliser une bonne performance. "En à peine quelques tours hier [samedi] et ce matin [au warm-up, ndlr], on a montré qu'on avait une très bonne vitesse. On a perdu une excellente opportunité de se battre au sommet, parce que mon état physique n'était pas très bon. C'était le cas en particulier en début de course, avec le réservoir plein, car je n'arrivais pas à changer de direction."
"J'ai eu très mal pendant toute la course. Mais j'avais au moins une chance de finir et, je pense, de me classer en dixième position, ce qui n'aurait pas été mauvais après un week-end comme celui-ci. Mais à deux tours de la fin le moteur s'est arrêté."
La fiabilité en question
Le pilote espagnol avait du mal à cacher son abattement après un tel dénouement. "Cela fait beaucoup de courses où le moteur se casse et il est donc très difficile de conserver une bonne position au championnat. Tout devient très difficile", regrettait-il. "On n'est pas passé loin, comme au Mans et à Barcelone. Et à Austin aussi, il s'était passé quelque chose de similaire."
"Aprilia travaille. Ils ne comprennent pas pourquoi [c'est arrivé] et pensent que cela vient de quelque chose de nouveau, qui n'était pas encore arrivé à ce jour. Mais le sujet est toujours le même, c'est la fiabilité."
"Maintenant je vais me reposer. Les médecins m'ont beaucoup aidé pendant le week-end, j'ai pris beaucoup d'antidouleurs et je suis un peu malade à présent. J'ai besoin de me reposer cette semaine, je vais rester à la maison et me reposer et je pense que je serai de retour à Misano en allant parfaitement bien", assurait le pilote en quittant Silverstone dimanche soir.
Avec Oriol Puigdemont
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