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L'Aston Martin Valkyrie n'aura pas de système hybride

Aston Martin prépare son retour au plus haut niveau de l'endurance, officialisé en juin dernier, et a confirmé l'absence de système hybride sur la Valkyrie qui fera ses débuts en 2020.

Aston Martin Valkyrie

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Aston Martin a confirmé l'absence de tout système hybride sur la Valkyrie qui sera engagée en WEC et aux 24 Heures du Mans à partir de 2020-2021, sous l'égide du nouveau règlement Hypercar. La version route de cette auto dispose pourtant d'un système de récupération d'énergie au niveau de l'essieu arrière, mais le constructeur britannique estime que cela "n'aurait aucun sens" de l'utiliser en compétition, bien qu'il soit autorisé. La future réglementation fixe une puissance maximale de 750 ch (puissance électrique comprise), mais la Valkyrie est équipée d'un V12 de 6,5 litres développé par Cosworth et déjà capable de délivrer 1000 ch.

"Nous avons un énorme V12, dont nous allons devoir abaisser les performances pour qu'il puisse courir", explique David King, directeur des opérations spéciales et président d'Aston Martin Racing. "Nous n'allons pas le dévaloriser à ce point [jusqu'à permettre l'introduction d'un système hybride], ça n'aurait aucun sens pour la Valkyrie. La voiture de route dispose d'un élément hybride, la voiture de course n'en aura pas."

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Le règlement de la catégorie qui succédera au LMP1 énonce que les prototypes hypercar, comme celui que prépare Toyota, seront autorisés à utiliser un système hybride unique à l'avant, tandis que les autos dérivées d'un modèle de route devront conserver un positionnement de ce système au même endroit que l'auto de base, ou bien ne pas le conserver.  

Chez Aston Martin, l'absence système hybride sur la Valkyrie en compétition justifie le fait que le constructeur britannique a insisté pour qu'une restriction soit mise en place dans la future catégorie. En effet, un point de règlement interdira le déploiement d'un système hybride au niveau de l'essieu avant sous les 120 km/h. "C'est pour cela que tout le débat sur les deux et quatre roues motrices était si important jusqu'à la finalisation de la réglementation", précise David King. "Il fallait que ce soit le cas, de manière à avoir une chance avec une voiture à deux roues motrices quand il pleut, sinon ce serait une loterie : il aurait fallu parier sur le fait que la météo serait humide ou sèche dans deux ans au moment de déterminer l'architecture moteur."

Propos recueillis par Gary Watkins  

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