Ferrari pourrait se servir de son expertise F1 en Hypercar
Alors que Ferrari prépare son retour au premier plan en Endurance, il y a fort à parier que le constructeur italien piochera dans son département F1 afin de développer son Hypercar à moteur hybride.
En 1973, Ferrari prenait part officiellement à sa dernière saison en Endurance, le Cheval cabré se concentrant uniquement sur la Formule 1 depuis. Mais cinquante ans plus tard, en 2023, Ferrari sera de retour sur la grille de départ du Championnat du monde d'Endurance de la FIA (WEC), non pas en qualité de fournisseur client mais en tant qu'équipe usine à part entière.
Ainsi, Ferrari engagera des voitures en Hypercar (LMH), le successeur du LMP1. Et d'après Antonello Coletta, à la tête de la division Competizione GT du Cheval cabré, le nouveau département Hypercar de la firme pourrait inclure du personnel issu de la Formule 1, les deux catégories utilisant des moteurs hybrides.
"Si [les ressources] de la Formule 1 sont partagées, c'est bon pour nous", indique Coletta à Sportscar365. "Pourquoi ne pas compter sur certaines personnes du département F1 ? Bien sûr, leur expertise est grande et ce serait une belle opportunité pour nous. Ferrari est une entreprise et il est normal que nous partagions l'expertise au sein de notre usine. En GTE, c'est exactement la même chose alors qu'il n'y a pas de systèmes hybrides. Dans tous les cas, nous partageons ce que nous avons."
Le responsable italien a également indiqué que le retour de Ferrari n'a pas été motivé par l'instauration d'un plafond budgétaire en Formule 1, limitant les dépenses annuelles à 147 millions de dollars et qui aurait pu pousser la firme à investir dans d'autres disciplines sportives. Au contraire, c'est la possibilité de créer un parallèle entre le circuit et la route qui a retenu l'attention de la firme italienne. À travers ses récents modèles, Ferrari met de plus en plus l'accent sur les systèmes hybrides.
"Dans tous les cas, notre décision n'est pas la conséquence des nouvelles règles de la F1", précise Coletta. "Lorsque nous décidons d'aller de l'avant, nous prenons en compte l'économie actuelle et future. La différence la plus importante est le coût, vraiment inférieur à celui du LMP1. Mais notre décision est stratégique. [La catégorie Hypercar] crée un lien, avec le moteur ou les pièces hybrides, par exemple. Des éléments qui peuvent prendre place dans nos futures voitures de route."
Plusieurs constructeurs ont d'ores et déjà rejoint le LMH. Parmi eux, on trouve Toyota, dont le prototype reprend les traits d'un modèle de route sans se baser sur son châssis. Toutefois, la réglementation précise qu'il est possible de se baser sur un modèle déjà existant. Pour l'heure, Ferrari reste silencieuse quant à la stratégie de conception qu'elle emploiera, bien qu'une voiture mulet arborant une carrosserie modifiée de la LaFerrari sillonne les routes italiennes depuis quelques mois...
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