Yamaha tente de nouveau sa chance
Contrairement à l’épreuve d’Aragón, les Yamaha n’ont pas attendu les derniers instants de la Superpole comme point d’orgue du week-end. Dans le coup dès cette première journée, l’équipe Crescent semble avoir une carte à jouer demain en course.
À l’évidence, les conditions pluvieuses de ce vendredi ne permettent pas de connaître le réel potentiel de la R1. La moto emmenée par Alex Lowes et Sylvain Guintoli a déjà réussi à montrer son carénage à plusieurs reprises et le tracé d’Assen, avec sa série de courbes, pourrait nous laisser voir une autre performance en course.
A l’instar de Kawasaki et Ducati, ce fut le premier roulage sur le mouillé pour Alex Lowes avec la R1 qui s’est montrée dans le coup lors des deux séances du jour.
"Évidemment, on préfère toujours rouler sur le sec, mais je dois dire que le feeling est plutôt pour la première fois avec la moto dans ces conditions", a confié l'Anglais sur le site officiel du WSBK. "Avec les différents changements effectués tout au long de la journée, j’ai trouvé un meilleur feeling et je suis plutôt content. J’espère que nous aurons de meilleures conditions demain, mais s’il pleut de nouveau, au moins j’ai de bonnes sensations."
Très bon feeling pour Guintoli
Meilleur pilote Yamaha ce matin devant son coéquipier, Sylvain Guintoli réitère une 3e place sur cette fin de journée avec un chrono également amélioré. Celui qui a retrouvé son numéro fétiche, le 50, cette saison vit une entame de week-end très positive avant de pouvoir se concentrer sur la performance demain.
"La moto offre de bonnes conditions d’adhérence, ce qui est très positif", se réjouit le Français sur le site officiel. "Le feeling a tout de suite été bon, dès les premiers tours, et il y a deux gars ici qui sont habitués à ces conditions. Mon coéquipier qui a toujours été rapide sur le mouillé grâce à son expérience en British Superbike, et ce n'est un secret pour personne que j’aime aussi rouler avec cette météo. Donc je pense qu’on a fait du bon travail aujourd’hui."
Comme Ducati, c’est la régularité qu’il va falloir trouver chez Yamaha, dont le siège européen se situe sur le territoire néerlandais. Un grand rendez-vous, donc, pour les pilotes de la marque à qui le potentiel prometteur de la R1 - dont la seule victoire remonte aux 8 Heures de Suzuka en juillet 2015 - n’a pu être encore démontré.
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