Rossi : Un test pour le moral plus que pour les performances

Pouvoir découvrir la première version de la Yamaha 2020 a offert une bouffée d'air frais à Valentino Rossi. "C'est comme ça qu'il faut travailler", assure-t-il.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Après un Grand Prix de République Tchèque qui n'a pas permis à Yamaha de faire de miracles, le test organisé lundi à Brno a apporté une lueur d'espoir à Valentino Rossi, qui se réjouit d'avoir enfin vu sortir des caisses des nouveautés substantielles. Le pilote italien concède qu'il ne s'agit là que d'une première étape, laquelle ne semblait pas l'enthousiasmer outre-mesure à sa descente de la moto lundi soir, mais force est de constater que les ateliers d'Iwata ont travaillé dur et tentent de répondre à sa volonté de voir la saison 2020 se préparer dès à présent.

"Brno s'est un peu mieux passé que les dernières courses pour moi. Il est certain que ça n'a pas été fantastique, on n'est pas très contents d'une sixième place, mais ça a été une meilleure course. Pendant le week-end, j'ai pu mieux piloter la moto et on a amélioré l'équilibre et les réglages, ce qui n'est pas mal. Ensuite, lundi, on a testé quelque chose d'intéressant, la première prise en main du nouveau prototype. Ça ne change pas grand-chose, c'est surtout le moteur et quelques réglages différents, mais pour moi c'est bien de commencer à travailler", assure-t-il.

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"Ce n'était qu'une première, mais on a besoin de temps et c'est très bien qu'on ait déjà commencé et qu'on voit déjà ce qui est mieux et moins bien, ça permet de mieux travailler. Donc, au final, lundi a été une journée assez positive", se félicite le #46. "Plus que la performance, c'est quelque chose qui donne le moral. Et puis mis à part le moral, c'est comme ça qu'il faut travailler, car ces dernières années, on n'essayait rien. C'est probablement le signe que quelque chose a changé."

"Il faut attendre. Il faut beaucoup travailler, parce que le niveau est très élevé, mais le fait d'avoir déjà testé un prototype de la moto de 2020, avec un moteur un peu différent, c'est déjà à mon avis quelque chose de très important parce qu'ensuite il va y avoir les autres tests à Misano, puis à Valence et Jerez : cela fait six jours avant la fin de l'année. Il y a donc encore du temps, mais pendant ces six jours il faut progresser. Il reste encore beaucoup à faire, et c'est surtout sur le moteur qu'on a du mal à mon avis. Quoi qu'il en soit, j'étais content parce que l'année dernière pendant le même test on avait essayé un garde-boue à l'avant, et cette année on a testé le prototype d'une moto !"

Une irrégularité pesante pour Viñales

Un Rossi content, mais un Viñales qui, lui, reste sur sa faim. Peu enclin à dédier son temps à la préparation de la saison prochaine, le pilote espagnol aimerait pour sa part voir les problèmes se résoudre dès cette année. "Pour le reste de la saison, il faut qu'on trouve quelque chose de plus", martèle-t-il. Lui retient surtout que le test de Brno n'a pas permis de découvrir quoi que ce soit dont il pourrait tirer un bénéfice dès cette semaine lors du Grand Prix d'Autriche : "Pas vraiment. On a trouvé ce qu'on savait déjà, à savoir que quand il y a de l'adhérence la moto fonctionne. Quand il y a du grip, je peux être une seconde plus rapide."

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"C'était très important de bien se sentir après une mauvaise course, mais avec un niveau de grip élevé la moto était géniale. Dans les derniers tours, j'arrivais facilement à rouler dans la fenêtre basse des 1'56. J'ai pu tourner en 1'55, puis maintenir des 1'56 sur la distance de la course. Ça veut dire que quand il y a du grip la moto est vraiment très bonne. Il faut qu'on trouve une manière de travailler quand il y a un manque d'adhérence", explique le pilote espagnol. "En tout cas, on a essayé d'améliorer les freinages, l'accélération… Pas grand-chose, mais de petites choses. On va essayer de progresser en EL1, qui est je crois la séance pouvant être la plus proche de la course."

S'il veut tenter de partir du bon pied dès les premiers essais libres, vendredi matin, Maverick Viñales reste toutefois sur ses gardes, car il n'a vu que trop de week-ends péricliter après de bons débuts. "C'est toujours un peu difficile pour moi, parce que les vendredis et samedis se passent toujours très bien, et puis on arrive sur la course et tout a disparu, alors c'est toujours très dur de maintenir la motivation, de continuer à travailler. Je m'y habitue mais j'aimerais trouver quelque chose de différent sur la moto."

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