Les courses sprint vont se multiplier en F1
La saison 2022 de Formule 1 devrait comprendre sept à huit courses sprint.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Comme on pouvait s'y attendre, les courses sprint vont se généraliser en Formule 1. La catégorie reine du sport automobile ne va même pas attendre la fin de l'expérimentation actuelle, puisqu'après Silverstone et Monza, une troisième édition des "Qualifs Sprint" définissant la grille de départ du Grand Prix est attendue sur une manche en cette fin de saison : il est déjà décidé que ce rendez-vous se reproduira deux à trois fois plus souvent lors de la saison 2022.
"Nous avons dit au début de l'année qu'il y aurait trois tests cette année pour nous assurer d'avoir le bon plan pour l'avenir", déclare Stefano Domenicali, PDG de la F1, dans un entretien avec Sky Sports F1. "La grande majorité des commentaires que nous avons reçus étaient super positifs. Les promoteurs sont super contents parce qu'il y a quelque chose de nouveau et d'important le vendredi, le samedi et le dimanche." En effet, l'organisation des Qualifs Sprint le samedi permet d'avancer les qualifications classiques au vendredi.
"Puisque nous recevons ces retours positifs, il nous faut savoir que nous aurons l'an prochain un super plan où nous considérerons également tous les points mis en évidence par des gens qui n'aimaient pas ce format. Globalement, c'est un succès incroyable."
"Je suis en mesure de dire que nous n'irons pas partout avec le format sprint. C'est quelque chose que nous voulons garder pour plus ou moins un tiers des courses, en créant une certaine manière différente d'octroyer des récompenses et des points, en fonction des différents circuits qui, comme vous le savez, feraient la différence."
Compte tenu du programme attendu la saison prochaine, cela représenterait sept à huit Qualifs Sprint : "Je m'attends avec certitude à ce que le calendrier soit composé de 23 courses. Bien sûr, nous serons très respectueux vis-à-vis des règles COVID établies par les différents gouvernements du monde entier. Mais notre objectif est que la F1 puisse donner ce signe d'espoir et revenir à la normalité."
"L'idée, c'est d'assurer que le calendrier ait le bon rythme. Il y a bien sûr des considérations liées aux périodes pour assurer que l'enchaînement soit bon d'un point de vue logistique. Ce que je peux vous dire sans révéler trop de choses, c'est que la saison prochaine commencera mi-mars et finira mi-novembre."
Indéniablement, si l'on prend ces données en compte, le rythme de la saison prochaine sera plus effréné que jamais, avec trois Grands Prix par mois en moyenne. Il serait légitime de sourciller à entendre parler d'une logistique logique, compte tenu du fait que la F1 va se rendre en fin de saison 2021 à Austin avant d'enchaîner deux semaines plus tard Mexique, Brésil et Qatar en trois semaines, puis l'Arabie saoudite et Abu Dhabi en conclusion.
Ce programme surprenant est partiellement lié aux règles sanitaires imposées par le gouvernement britannique : sept des dix écuries de Formule 1 sont basées au Royaume-Uni et leurs employés devraient effectuer une quarantaine de dix jours s'ils rentraient directement du Mexique ou du Brésil, si tant est que ces deux pays demeurent catégorisés "rouge" d'ici là.
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