Malgré une cicatrice qui tire, Quartararo est serein avant Le Mans

Fabio Quartararo ne pense pas que l'opération subie la semaine dernière pour un arm-pump va le gêner au GP de France. La pluie attendue ce week-end ne l'effraie pas plus.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Deux jours après un GP d'Espagne qui l'a vu dégringoler de la première à la 13e position en raison d'un arm-pump, Fabio Quartararo a été opéré de l'avant-bras droit, et il a donc fait son arrivée au Mans avec un bras pourvu d'un pansement et de nombreuses bandes de kinésiologie, destinées à soutenir les muscles. Le pilote Yamaha ne s'attend pourtant pas à ressentir une gêne particulière ce week-end.

"J'ai été opéré, pour la deuxième, fois et je me sens bien", a expliqué Quartararo en conférence de presse ce jeudi. "La cicatrice tire juste un peu. Je suis impatient de rouler demain mais je me sens bien et je ne pense pas que ce sera un problème en roulant."

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Le syndrome des loges a touché de nombreux pilotes depuis le début de la saison. Jack Miller et Iker Lecuona sont eux aussi passés entre les mains des chirurgiens, tandis qu'Aleix Espargaró envisage sérieusement une opération juste après le GP de France, afin d'être remis pour le Mugello, plus exigeant physiquement. Différentes approches existent pour traiter l'arm-pump mais dans le cas de Quartararo, l'intervention était inéluctable.

"L'opération était nécessaire parce que même en modifiant l'entraînement, on a des courses toutes les deux semaines. On ne peut pas vraiment changer sa morphologie. En 2019, le Mugello a été une piste très physique pour mon bras. Il semble que beaucoup de pilotes sont opérés pour un arm-pump. Je ne sais pas si c'est lié à l'entraînement mais me concernant, on a clairement vu un problème, pas seulement le syndrome."

Quartararo prêt pour une course sur piste humide

Dans son malheur, Fabio Quartararo a la chance de remonter sur la moto sur le circuit du Mans, moins physique que Jerez, et les conditions météo pourraient jouer en sa faveur puisque les prévisions annoncent un week-end pluvieux et donc un rythme moins soutenu sur les machines. El Diablo avait vécu une course difficile sur une piste détrempée en 2020 mais il manquait de préparation et il s'attend à faire mieux si les essais lui permettent de véritablement se confronter à ces conditions.

"Je suis vraiment impatient de tester la moto sous le mouillé. L'an dernier, c'était un peu étrange à cause des conditions très humides le dimanche et en EL1. Je me sens bien sur le sec avec cette moto, sur toutes les pistes, donc je suis vraiment impatient de la tester sur le mouillé. Il y a deux ans, je me sentais déjà très bien sur la moto et j'espère retrouver ces sensations, mais je pense que ça va bien se passer. Il y aura de nombreuses opportunités de rouler sous la pluie, pas juste une séance. Il semble qu'il va pleuvoir tout le week-end. Je veux prendre autant d'expérience que possible et faire de mon mieux."

Si les conditions évoluent durant la course, Quartararo pourrait également disputer son premier Grand Prix avec changement de moto : "Pour moi, ça serait une belle expérience parce que je n'ai jamais fait de course flag-to-flag. Ça fait trois ans que je m'entraîne au changement de moto mais je ne l'ai jamais fait en course ! J'espère que ce sera plus sec que mouillé, mais comme je l'ai dit, je pense que c'est le bon moment pour prendre de l'expérience sous la pluie, pour apprendre beaucoup de choses. J'espère avoir de bonnes sensations et un bon résultat ici. Je suis prêt pour ces conditions difficiles."

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Quartararo devra une nouvelle fois faire face à la concurrence des pilotes Ducati, régulièrement aux avant-postes depuis la début de la saison et qui restent sur un doublé avec les pilotes de l'équipe officielle à Jerez. Les prochains circuits sont en théorie encore plus favorables à la Desmosedici, victorieuse au Mans avec Danilo Petrucci l'an dernier, mais le Niçois est convaincu que sa Yamaha sera au niveau.

"On sait que Le Mans, le Mugello et Barcelone sont bons pour eux, mais aussi pour nous. Peut-être le Mugello un peu moins, mais on reste au début du championnat. Ces trois courses seront bonnes pour eux mais aussi pour nous. Il reste beaucoup de courses, donc je ne suis pas très inquiet."

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