L'interdiction des déclarations politiques ne dérange pas Wolff

Toto Wolff estime que l'interdiction des déclarations politiques prononcée par la FIA ne va pas être aussi sévère que ce que certains affirment.

Mohammed bin Sulayem, président de la FIA, discute avec Toto Wolff, team principal et PDG de Mercedes AMG

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Depuis le début de l'année, les pilotes participant aux championnats FIA doivent respecter une nouvelle ligne du Code sportif international (CSI). En effet, il est aujourd'hui considéré que "la formulation générale et l'affichage de déclarations ou de commentaires politiques, religieux et personnels" représentent une infraction au CSI. Une décision qui n'est pas passée inaperçue.

En Formule 1, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel ont ainsi été les plus loquaces et les plus démonstratifs, les Champions du monde ayant régulièrement passé des messages sur la piste avec des tee-shirts ou des casques spéciaux. La modification du CSI a donc interpellé et suscité des inquiétudes dans un contexte de multiplication des prises de position sur des sujets environnementaux, politiques ou de société ces dernières années.

Alors que les mesures de la FIA ont été critiquées par certains, d'autres dans le paddock n'ont pas tenu le même discours. Cela a notamment été le cas de Zak Brown, PDG de McLaren Racing, mais aussi de Toto Wolff, qui a exprimé sa confiance en Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA.

"Nous devons voir ce que cela va donner", a expliqué le directeur de Mercedes F1. "Nous comprenons que le sport ne sert pas à faire de politique mais, au contraire, à unir. Je n'ai aucun doute sur le fait que Mohammed et la FIA ont de bonnes intentions pour faire ce qui est juste. Il s'agit simplement de les aligner avec les pilotes, qui ont été plus francs par le passé."

Sebastian Vettel sur la grille de départ du GP de Hongrie 2021

Sebastian Vettel sur la grille de départ du GP de Hongrie 2021

"Je sais qu'à chaque fois que Mohammed a parlé à Lewis, ou l'inverse, cela s'est résumé à une conversation positive. Donc je ne doute pas qu'une fois que les gens se réuniront, les choses ne paraîtront pas aussi sévères que ce qui a été écrit pendant l'intersaison."

James Vowles, devenu cette année le nouveau directeur de Williams, souhaite également s'entretenir avec l'organe directeur, afin de s'assurer que les pilotes ne soient pas réduits au silence. "En ce qui concerne les déclarations politiques, je pense que nos pilotes ont, dans une limite, la liberté d'exprimer ce en quoi ils croient et ce qu'ils pensent dans un environnement raisonnable et contrôlé, évidemment", a-t-il déclaré.

"Il faut simplement une discussion sur [l'environnement] qui a été mis en place jusqu'à présent, je pense que c'est le plus important. Parler de cela dans les médias extérieurs n'est probablement pas la bonne chose à faire. Il faut simplement une bonne discussion en interne car je suis sûr que nous voulons tous la même chose : que [la F1] se développe et s'améliore. Mais [nous devons] aussi donner aux gens un moyen de se faire entendre."

Avec Jonathan Noble

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