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Renault : "Résoudre les problèmes prendra un peu de temps"

La Renault R.S.19 n'a pour l'instant pas satisfait les attentes du Losange en cette saison 2019 de Formule 1. L'heure du diagnostic est passée, place aux solutions désormais.

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

Photo de: Dom Romney / Motorsport Images

Le pas en avant qu'espérait Renault F1 Team en 2019, pour l'heure, n'a pas eu lieu, au contraire. Le constructeur français n'a marqué que 39 points sur les dix premiers Grands Prix de la saison, à comparer aux 70 unités engrangés sur la même période l'an passé.

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Renault a alterné des performances convaincantes, comme en Chine et au Canada, où l'écurie était clairement la quatrième force du plateau, et d'autres plus décevantes, notamment au Red Bull Ring, avec une double élimination en Q2 et une double arrivée hors des points.

Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg ont testé des réglages différents à Silverstone afin d'aider à mieux comprendre les caractéristiques et surtout les faiblesses de la R.S.19, et il semble que le diagnostic soit sans appel : le déficit se fait dans les virages à moyenne vitesse.

"Les endroits où nous sommes compétitifs et ceux où nous ne le sommes pas sont très clairs", déclare Cyril Abiteboul, directeur d'équipe, à Motorsport.com. "Nous avons besoin de certains circuits où ça va être correct globalement, comme Silverstone, Montréal ou le Paul Ricard, mais sur d'autres, ça ne le sera pas. C'est pourquoi nous avons besoin de solutions. Pas seulement de solutions, mais de grands changements sur la voiture. Nous comprenons les problèmes, ils sont visibles et clairs. Mais les résoudre prendra un peu de temps."

Cyril Abiteboul, directeur général Renault F1 Team

"Nous pensons que la situation est claire. Notre voiture peut être extrêmement bonne dans un certain nombre de conditions : en ligne droite, dans les virages lents. Nous avions presque la voiture la plus compétitive dans le premier secteur en qualifications, ce de manière répétée, ce qui en dit long sur un circuit comme Silverstone. C'est vraiment dans les virages moyens, particulièrement quand ils sont longs, que les caractéristiques et l'équilibre de la voiture nous handicapent."

"Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est qu'il s'agit d'une faiblesse claire qui peut nous coûter beaucoup de temps au tour sur certains circuits, comme c'était le cas en Autriche. La bonne, c'est qu'il s'agit d'un problème bien identifié, parfaitement compris ; il faut juste le temps nécessaire pour apporter la solution."

Il s'agira pour Renault d'un processus de longue haleine qui consistera surtout à ne pas reproduire les mêmes erreurs sur la R.S.20, même s'il ne peut être exclu que des nouveautés viennent résoudre ces soucis d'ici la fin de la campagne en cours.

"Des changements arrivent, mais il n'y a pas grand-chose qui sera fait avant la trêve. Tout ne sera pas possible à court terme, soyons francs. Je préfère avoir de gros changements quand ce sera possible, ainsi qu'un plan à long terme, notamment pour l'an prochain, plutôt qu'essayer de précipiter quelque chose pour la prochaine course sans que ça fasse une différence. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas d'amélioration à court terme. Je pense que nous allons être au coude-à-coude avec McLaren, donc ce sera intéressant", conclut Abiteboul. Renault a déjà 21 longueurs de retard sur McLaren au championnat des constructeurs.

Propos recueillis par Adam Cooper

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