LIVE - Le GP de Las Vegas en direct

Voilà plus de quarante ans que la Formule 1 ne s'était pas rendue à Las Vegas. À l'époque, les bolides parcouraient une piste étriquée située sur le parking du Caesars Palace ; cette fois, la catégorie reine du sport automobile a mis les plats dans les grands, en phase avec sa politique d'expansion américaine. La piste arpente les rues les plus célèbres de la capitale du péché, notamment le renommé Strip où se trouvent de nombreux casinos.

Après un vendredi fortement perturbé par une valve d'évacuation des eaux récalcitrante (les spectateurs ne seront d'ailleurs pas remboursés), la journée du samedi s'est mieux passée et a débouché sur une hiérarchie inhabituelle : Ferrari a signé le doublé en qualifications. Cependant, Carlos Sainz ayant été pénalisé de dix places sur la grille (non sans controverse), c'est Max Verstappen qui va prendre le départ en première ligne aux côtés de Charles Leclerc. Ils seront suivis par George Russell, Pierre Gasly, Alexander Albon, Logan Sargeant, Valtteri Bottas, Kevin Magnussen et Fernando Alonso. En d'autres termes, huit des dix écuries sont présentes dans le top 9, McLaren et AlphaTauri faisant exception. Williams a ainsi une opportunité en or de s'assurer la septième place du championnat des constructeurs face à la structure de Faenza.

Cependant, bien malin qui peut prédire le résultat final de la course ! Non seulement la hiérarchie est chamboulée, mais sur cet asphalte fraîchement posé, il est particulièrement difficile de prédire les conditions de piste et donc les stratégies à venir. Il semble que le graining soit voué à jouer un rôle crucial. En revanche, dans la course à la victoire, Russell a beau s'élancer troisième, il avertit : Ferrari devrait avoir l'avantage en matière de gestion des pneus. De quoi assister à une victoire de Leclerc, lui qui n'a transformé aucune de ses onze dernières pole positions en victoire ? Le Monégasque ne demande que ça !

Les vainqueurs à Las Vegas (Caesars Palace)

Édition	Vainqueur	Écurie
1982	Michele Alboreto	Tyrrell
1981	Alan Jones	Williams