L'arceau de sécurité sera renforcé à partir de 2023

La FIA et les écuries sont prêtes à introduire des mesures plus strictes pour renforcer l'arceau de sécurité des F1 la saison prochaine.

L'accident de Zhou Guanyu, Alfa Romeo C42 au départ

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Commençant à tirer les leçons du spectaculaire accident de Zhou Guanyu à Silverstone, la FIA va renforcer les exigences concernant l'arceau de sécurité sur les monoplaces. Parti en tonneau au départ du Grand Prix de Grande-Bretagne, le pilote chinois a vu l'arceau de son Alfa Romeo s'arracher dès le premier choc avec le sol, avant que le Halo et les autres éléments de protection ne prennent le relais pour lui permettre de s'en sortir indemne. 

Alfa Romeo est la seule écurie qui utilise cette année un arceau de type lame, autorisé par le règlement et qui a passé les crash-tests FIA avec succès. Les premiers éléments relevés en analysant l'accident font état, selon Frédéric Vasseur, d'un impact environ deux fois plus important lors du crash que celui infligé à l'arceau de sécurité lors des crash-tests. 

Réuni jeudi, le Comité Technique Consultatif s'est notamment penché sur la question, en présence des directeurs techniques des différentes équipes, alors que le sujet du marsouinage était également à l'ordre du jour"Les écuries ont confirmé leur disponibilité à introduire des mesures plus strictes pour l'arceau de sécurité en 2023, et la FIA s'est engagée à achever les analyses concernées et à communiquer aux écuries de nouvelles exigences en matière de sécurité de l'arceau", confirme un communiqué de la FIA. 

L'arceau de sécurité est un élément notamment abordé dans l'article 13.3.1 du Règlement Technique de la Formule 1, qui précise la manière dont sont menés les tests de résistance et les charges qu'il doit endurer sans céder. On ne sait pas encore si les conclusions de l'enquête aboutiront à l'interdiction des designs d'arceau de type lame. 

"La dernière fois que j'ai été impliqué dans un projet avec un arceau de sécurité comme ça [de type lame], je crois que c'était en 2011", se souvient Jody Egginton, passé chez Lotus et aujourd'hui directeur technique d'AlphaTauri"Je me souviens des raisons derrière ça, elles étaient spécifiques. Bien sûr, nous sommes tous soumis aux mêmes tests, c'est une exigence."

Chez Red Bull Racing, le directeur technique Paul Monaghan rappelle que les écuries sont "ouvertes aux questions sur ce sujet" qui touche à la sécurité. "Je préférerais attendre que la FIA partage ses données et celles d'Alfa Romeo pour savoir exactement ce qui se passe quand on établit la charge", précise-t-il. "Existe-t-il un critère permettant d'évaluer équitablement toutes les voitures ? Est-ce que toutes les voitures résisteront ou non à ce test ? C'est quelque chose qui doit être examiné de manière approfondie avant de faire des suppositions."

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