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Bilan saison - Pastor Maldonado cultive les paradoxes

Sur la grille 2014, Pastor Maldonado appartient au cercle restreint des pilotes vainqueurs de Grand Prix

Sur la grille 2014, Pastor Maldonado appartient au cercle restreint des pilotes vainqueurs de Grand Prix. Personne ne lui enlèvera jamais cette performance, réalisée avec autorité en 2012 au Grand Prix d'Espagne à bord d'une fringante Williams. Mais depuis, la carrière du pilote vénézuélien est au point mort, ou presque.

En fin de saison 2013, Williams lui a ouvert grand la porte de sortie, ne comptant plus sur les millions de PDVSA, qui ont très vite séduit Lotus. A Enstone, l'ancien champion de GP2 pensait rejoindre un top team, qui avait fait trembler les meilleurs en 2012 et 2013. A la place, il a trouvé une monoplace hors du coup, peu aidée par le moteur le moins performant du plateau en début de saison.

Sa deuxième meilleure saison en F1 !

La Lotus E22 ne pouvait pas permettre à ses pilotes de briller cette année, c'est indéniable. Romain Grosjean est tout de même parvenu à réaliser quelques coups d'éclat, notamment à Barcelone ou à Monaco. Pour Maldonado, il aura fallu attendre la fin de saison et une course à l'arrachée sur le Circuit des Amériques pour inscrire les 2 points de la neuvième place. Deux points qui suffisent à faire de 2014 la deuxième meilleure saison du pilote sud-américain en F1 ! Il fait ainsi mieux qu'en 2011 et 2013 chez Williams, où il n'avait terminé qu'une fois à la 10e place lors de ces deux saisons. Un terrible paradoxe…

Car la saison de Maldonado n'a pas été un long fleuve tranquille. Certes, on ne peut l'accabler quand on sait combien de fois il a pu être trahi par sa mécanique au cours des week-end de Grand Prix. Mais il y a aussi ces terribles erreurs lors des essais libres, avec plusieurs sorties de piste notables : comment ne pas penser à cette incroyable maladresse – ou manque de concentration – lors des EL2 en Chine ?

Aux abonnés absents en qualifications

Une bonne partie du temps, Maldonado a vu ses qualifications être compromises avant même de débuter, soit en raison d'ennuis techniques, soit en conséquence directe de ses précédentes erreurs. Mais il a également failli plus d'une fois dans l'exercice du tour rapide. Ainsi, il aura été éliminé dès la Q1 à 15 reprises et n'aura jamais accédé à la Q3 ; un exploit pourtant réalisé par deux fois par Grosjean. Quant aux courses, ils les aura rarement débutées dans une position idéale, puisqu'il faut ajouter à ces qualifications désastreuses un nombre important de pénalités, qui culmine à 25 places au total sur l'ensemble de la saison.

Le paradoxe cultivé par Maldonado n'est visiblement pas une énigme pour Lotus, qui n'a pas tardé à confirmer son pilote – et son large soutien financier – pour la saison 2015. On pourrait retenir comme image saisissante de ce millésime 2014 son accrochage stupéfiant avec Esteban Gutiérrez à Bahreïn, avant que le Mexicain ne lui rende la monnaie de sa pièce à Silverstone. Avec un bloc Mercedes dans le dos, et un team Lotus qui assure vouloir et pouvoir repartir de l'avant, il lui faudra prouver dès 2015 qu'il est davantage capable du meilleur que du pire, alors que sa pointe de vitesse est indéniable et connue de tous.

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