Brown commence à voir des qualités de Mercedes chez McLaren
La restructuration de l'écurie McLaren touche à son terme, et selon son PDG Zak Brown, elle commence même à ressembler à Mercedes à certains égards.
Photo de: Jerry Andre / Motorsport Images
La direction de l'équipe McLaren a fortement évolué depuis le début de la saison 2018. Le directeur technique Tim Goss a été remplacé par James Key, le directeur sportif Éric Boullier a cédé sa place à Gil de Ferran et le directeur de l'ingénierie Matt Morris est également parti, Pat Fry prenant le relais à ce poste. Andreas Seidl est par ailleurs devenu directeur d'équipe, endossant une partie des responsabilités de Zak Brown.
Les performances de McLaren en ce début de saison sont encourageantes, avec déjà 30 points au compteur et la quatrième place du championnat des constructeurs. Et lorsqu'il lui est demandé dans quels domaines l'écurie a progressé, Brown répond : "Le travail d'équipe. Si l'on regarde les essais hivernaux par exemple, j'étais très satisfait de voir que nous étions la première équipe en piste lors de sept jours sur huit. Quand nous avons eu un problème, nous avons tout de suite retrouvé notre statut de première équipe en piste. Les arrêts au stand sont vraiment bons. Nous avons fait des progrès techniques de ce côté-là, mais ce n'est que du travail d'équipe et de la concentration. L'ambiance est très positive."
"Ce que j'ai remarqué, c'est surtout que chacun sait précisément quel est son rôle, tout le monde est motivé, et nous travaillons vraiment bien ensemble. C'est pourquoi l'on voit des bons arrêts au stand et une bonne préparation, entre autres. C'est le travail d'équipe qui produit ce type de résultats. Andreas va simplement apporter un niveau de clarté supérieur quant aux rôles, aux responsabilités et aux priorités."
Brown va jusqu'à comparer McLaren à l'écurie quintuple Championne du monde en titre : "Si nous regardons Mercedes qui gagne toutes les courses, certes ils ont un gros budget, mais ils sont également une écurie phénoménalement bien gérée pour claquer de tels arrêts au stand. Ils ne semblent pas connaître de mauvais week-ends. C'est une grande équipe de course. C'est ce que je commence à voir ici, et Andreas va encore améliorer ça."
Suite à ces nombreux recrutements, l'Américain est convaincu qu'il ne reste plus qu'à concrétiser : "De mon point de vue de leader, j'ai ce que je veux et j'en suis très satisfait. J'ai recruté tous ceux que je voulais recruter. Je ne pense pas qu'un seul d'entre eux ne soit pas le meilleur dans son domaine. Quant à ce que fera Andreas avec l'équipe, cela relève de lui et il a mon soutien total."
Quant à Seidl, ancien directeur du très réussi projet Porsche LMP1, il adopte une approche prudente, conscient que retrouver les avant-postes pourrait prendre du temps.
"Ce qui nous manque clairement, c'est une seconde et demie à deux secondes", souligne l'Allemand. "Si l'on met ça en perspective par rapport à notre budget, nos infrastructures, il faut que nous fassions mieux globalement. C'est la mission actuelle. D'abord, je dois comprendre cette organisation entièrement, puis décider comment structurer ce projet à l'avenir. Je trouve également important d'aborder la réglementation 2021 car elle affectera la structure de l'équipe à l'avenir. Puis il me reviendra, avec Zak, d'organiser cette mission et notre approche des années à venir."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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