La F1 veut regrouper les Grands Prix par région en 2023
La Formule 1 planche sur un calendrier plus cohérent sur les plans logistiques et écologiques, en regroupant dès 2023 certains Grands Prix géographiquement proches.
La Formule 1 souhaite articuler différemment son calendrier 2023, avec l'intention de réduire certains voyages et transports de fret grâce à des regroupements géographiques. Cette stratégie a été présentée aux écuries samedi à Barcelone, lors du traditionnel petit-déjeuner organisé à chaque Grand Prix par Stefano Domenicali avec les directeurs d'équipe.
En 2019, Liberty Media a annoncé sa volonté de rendre neutre l'empreinte carbone de la Formule 1 d'ici 2030. Pour atteindre cet objectif, rationnaliser le calendrier est un levier déterminant, aux côtés d'autres initiatives telles que le passage à des biocarburants cette année.
Organiser un calendrier faisant preuve de davantage de bon sens permettra de réduire drastiquement les coûts logistiques pour la F1 comme pour les écuries, dans un contexte où tout le monde est touché par l'inflation et par la hausse des prix du fret.
La F1 a déjà évoqué par le passé son souhait de structurer son calendrier par région et prend désormais à bras-le-corps ce sujet, qui passera inévitablement par des concessions et des accords des promoteurs des différents Grands Prix. Si certaines épreuves sont déjà traditionnellement groupées, il demeure des anomalies qui interrogent dans la répartition de certains Grands Prix extra-européens. Cette année, le cas du Grand Prix de Miami, isolé en Amérique du Nord entre deux courses en Europe (Imola et Barcelone), est un bon exemple, tout comme la proximité de dates entre Bakou et Montréal alors que l'éloignement géographique est évident entre les deux villes.
PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali n'est pas entré dans les détails lors de sa rencontre avec les directeurs d'équipe, mais il se dit notamment que Bakou pourrait intégrer une série de Grands Prix englobant Shanghai et Suzuka. La situation liée au COVID en Chine fait toutefois craindre des complications, et décaler l'épreuve en fin d'année prochaine pourrait permettre de se donner plus de temps.
Une autre option envisagée serait de coupler les Grands Prix de Miami et du Canada, ce qui impliquerait que l'une ou l'autre course abandonne son créneau, tout en sachant que la date immuable du Grand Prix de Monaco au mois de mai laisse peu de marge de manœuvre. Les Grands Prix au Moyen-Orient pourraient également être regroupés par deux, avec Bahreïn et l'Arabie saoudite en début de saison, puis le Qatar et Abu Dhabi en fin d'année.
Avec Adam Cooper
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Meilleurs commentaires
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.