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Carey : Ecclestone a empêché la F1 de se développer

Bernie Ecclestone est accusé par son successeur Chase Carey d'avoir empêché la Formule 1 de se développer lorsqu'il en était le dirigeant.

Bernie Ecclestone, et sa femme Fabiana

LAT Images

Chase Carey, président Formula One
Bernie Ecclestone, président d'honneur Formule 1
Bernie Ecclestone, président d'honneur de la F1
Bernie Ecclestone
Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group
Le Premier Ministre russe Dimitry Medvedev, Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group, le Président russe Vladimir Poutine et Bernie Ecclestone

Ecclestone a été écarté de son rôle de PDG de la F1 après un coup réalisé par le nouveau propriétaire, Liberty Media, au sein du conseil d'administration. C'était en janvier dernier. Carey a alors été nommé à sa place.

Dans une interview accordée à la Press Association, Carey déclare que depuis qu'il a pris la tête de la F1, il a compris à quel point l'attitude d'Ecclestone avait empêché celle-ci de se développer et de devenir plus populaire.

"Je souhaite dire 'oui' à bien plus de choses", explique Carey. "À quoi bon avoir une idée si la réponse à tout ce que vous voulez est 'non' ? Cela ne fait que créer de la frustration. Il y a un certain nombre de choses qui n'ont pas été faites alors qu'il fallait les faire. Nous avions le sentiment que ce sport, lors des cinq ou six dernières années, n'avait vraiment pas été géré à son plein potentiel et n'avait pas tiré avantage de ce qui était à sa portée."

"Nous faisons tous des erreurs, et personne n'est parfait. Bernie s'est emparé d'un business il y a des décennies et l'a vendu pour huit milliards de dollars. Il mérite vraiment qu'on le félicite de ce qu'il a fait. Mais dans le monde d'aujourd'hui, il faut promouvoir un sport. Nous ne promouvions pas la F1."

Pas de stratégie à long terme

Carey suggère que l'une des faiblesses de la F1 était le fait que seules les solutions à court terme intéressaient Ecclestone, qui n'a pas essayé de mettre en place une stratégie à long terme.

C'est en partie pour concevoir un projet de la F1 sur cinq ans que Liberty a recruté Sean Bratches pour gérer les opérations commerciales et Ross Brawn pour aider du côté sportif.

"Cela fait trois mois, et il est très clair pour nous que l'une des choses qui ont desservi la F1, c'est une vision continue à court terme, c'est savoir ce que nous allons faire la semaine prochaine", poursuit Carey.

"Pour nous, il est plus important de savoir ce que sera la F1 dans trois ans que dans trois mois. Bernie s'est toujours beaucoup concentré sur le court terme, mais notre priorité est de créer une valeur sur le long terme."

"Certaines décisions qui ont été prises avaient besoin d'être mieux réfléchies. Les moteurs actuels, par exemple, se sont avérés trop compliqués, trop coûteux, et ont perdu une partie du son qui faisait le mythe de la F1."

"Nous ferons des choses, et certaines choses prennent du temps : on ne peut pas avoir un nouveau moteur en deux mois, parce que si on essayait de faire ça, on ferait plus de mal que de bien. Nous voulons nous assurer que nous avons les outils pour gérer ce business, et pas pour lancer des idées afin d'en faire parler dans la presse."

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