De nouvelles manifestations à Bahreïn
Au calendrier du championnat du monde de Formule 1 depuis 2004, le Grand Prix de Bahreïn est devenu un rendez-vous classique des débuts de saisons
Au calendrier du championnat du monde de Formule 1 depuis 2004, le Grand Prix de Bahreïn est devenu un rendez-vous classique des débuts de saisons. Manche d'ouverture en 2006 puis en 2010, le tout premier pays du golfe à accueillir la F1 est en proie à de nombreuses tensions depuis le début du Printemps Arabe fin 2010. Ayant eu comme conséquence l'annulation de l'édition 2011.
La situation a toujours été tendue aux abords de Manama, la capitale, avec une protestation intense, notamment contre la tenue d'un Grand Prix. Les opposants au régime en place prévoient cette année encore, une manifestation et diverses actions pendant 10 jours : du 12 au 22 Avril, ce qui coïncide avec les dates du Grand Prix qui aura lieu les 19, 20 et 21 Avril.
Très rapidement, la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et d'autres ONG ont envoyé une lettre ouverte à tous les participants du Grand Prix, afin de "soutenir la liberté et la justice à Bahreïn". Dans le même temps, l'association Human Rights Watch a formellement dénoncé une vague d'arrestations arbitraires de militants de l'opposition, et ce juste avant la tenue du Grand Prix.
Il est important de se souvenir de l'édition 2012. La course avait finalement eu lieu malgré la contestation grondant aux portes du circuit. Force India avait refusé de participer aux Essais Libres 2, pour des raisons personnelles, logistiques et de sécurité. Les monoplaces de Di Resta et Hülkenberg avaient d'ailleurs été relativement peu visibles à la télévision ce week-end là. Ambiance particulière, tendue même, dans l'enceinte du circuit.
Il est difficile pour le petit monde de la F1 de s'exprimer, ou même d'avoir une opinion à propos de ces protestations. Damon Hill souhaite toutefois que Jean Todt, président de la FIA, prenne une décision, davantage d'ordre politique que sportive. “Jean (Todt) a décidé de ne rien dire, car sinon il s'agit d'une véritable critique, et je pense que c'est une erreur. Car le Grand Prix et le sport sont perçus comme étant utilisés pour participer à l'économie ainsi qu'à la réputation du pays.”.
Pour résumer, la situation est compliquée aussi bien à Bahreïn que dans le paddock. Et le fameux “Tout ira bien.” de Bernie Ecclestone ne semble pas faire l'unanimité.
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