Ecclestone désirait des changements plus extrêmes

Ecclestone ajoute que le nouveau format des qualifications à éliminations n’est pas aussi extrême qu’il l’aurait voulu, mais précise que cela va probablement ajouter du piquant.

Ce nouveau format, qui élimine les pilotes les uns après les autres, a été approuvé mardi par les écuries du Groupe Stratégique et de la Commission F1.

Le format conserve les trois phases, Q1, Q2 et Q3, mais verra le pilote le moins rapide du groupe éliminé toutes les 90 secondes à partir d'un certain point.

Cette proposition doit toutefois être approuvée par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA afin d’être intégrée aux règlements sportifs 2016, mais cela ne semble être qu’une formalité.

Ecclestone tente depuis longtemps d’imposer des idées extrêmes en F1 avec, entre autres, une grille de départ inversée. Il a aussi milité pour que les leaders du championnat soient handicapés par une pénalité de temps lors des qualifications.

“Mon idée était de ne pas modifier le format des qualifications”, déclare Ecclestone à l’agence de presse Reuters. “Mais, c’était de pénaliser les pilotes d’un temps selon leur position obtenue lors de la course précédente.”

Un changement bénéfique

Ecclestone admet que le nouveau format n’est pas aussi extrême qu’il l’aurait souhaité, mais avoue que la compétition sera nettement meilleure.

“J’ai désormais un peu plus confiance d’assister à de bonnes batailles, et je serai alors satisfait”, ajoute-t-il. “Je crois que plusieurs changements peuvent être apportés, et nous le ferons. Nous avions besoin d’un bon changement. Il semble que j’étais la seule personne qui souhaitait voir des modifications apportées en F1 et réveiller un peu tout le monde. C’est peut-être ce qui est arrivé."

Ecclestone ajoute : “Ce n’est pas vraiment bon de voir Mercedes dominer de cette façon, sans véritables rivaux. C’est ce que je déplore. Je désire que le grand public apprécie la Formule 1. Je veux qu’il vienne assister à une course sans être certain de voir Lewis Hamilton gagner. Je ne veux pas cela.”