Ecclestone soutient l'idée de pneus plus endurants

Les pilotes de Grand Prix sont unanimes pour demander à Pirelli de concevoir dès 2017 des pneus plus endurants et plus performants, qui leur permettront d’attaquer davantage en piste. Une orientation que Bernie Ecclestone dit soutenir "à un million de pourcent" et qui sera discutée dans quelques jours lors d’une réunion importante. 

"Je l’ai déjà dit à Pirelli", a confirmé le grand argentier de la Formule 1 à la BBC. "L’essentiel, c’est que Pirelli fournit les pneus en F1, ce sont les pneus que nous devons utiliser et les équipes et les pilotes devraient travailler avec Pirelli pour parfaire les pneus."

Ces derniers jours, tout semble aller dans le sens d’un changement d’approche en ce qui concerne le cahier des charges qui sera imposé à Pirelli dans le futur. Le manufacturier italien a lui-même fait savoir, par la voix de Mario Isola, son directeur de course, qu’il était prêt à changer son fusil d’épaule et à s’adapter en se conformant aux exigences des dirigeants de la F1. 

Faciliter le développement

Pour Ecclestone, l’urgence est de voir les acteurs de la F1 tous travailler dans le même sens pour que Pirelli puisse fournir des pneus qui donnent satisfaction à tout le monde. Le patron de la FOM regrette de voir la firme de Milan se retrouver trop souvent seule face à ses problèmes, et soutient les demandes répétées de Paul Hembery pour disposer de plus d’essais de développement, et surtout dans des conditions qui permettent réellement de progresser. 

"Je veux quelqu’un qui peut piloter à la limite et donner une réponse", souligne Ecclestone quant aux essais réclamés par Pirelli. "Pirelli est d’accord avec moi à 100%. C’est ce qu’ils demandent : un top team avec des pilotes de pointe, pas une équipe qui ne peut pas être à la limite et certainement pas un pilote qui ne le peut pas non plus."

Michelin critiqué

Alors que la prolongation de contrat de Pirelli avec la F1 pour la période 2017-2019 est conclue depuis le Grand Prix de Russie en octobre dernier, la signature définitive du document se fait encore attendre. S’il a craint de voir le manufacturier quitter la discipline, Ecclestone prend néanmoins pour acquis l’entente scellée par une poignée de main avec le président de Pirelli sur la grille de départ à Sotchi.

Il a également confirmé qu’il s’était rapidement opposé à la possibilité de retenir Michelin comme nouveau fournisseur, critiquant l’attitude de l’entreprise française : "Ils voulaient faire tourner la F1. Ils voulaient dire exactement comment tout aurait dû être géré."