Ferrari sans évolutions majeures pour le GP "sprint" d'Imola
La Scuderia Ferrari renonce à apporter des évolutions majeures du côté d'Imola, en raison des complications liées au format sprint du week-end.
Pour la saison 2022, la Formule 1 comptera un total de trois week-ends sprints, lors desquels il n'y aura que deux séances d'essais libres, une séance qualificative, une course sprint pour déterminer la grille et enfin la course du dimanche. Le premier d'entre eux aura lieu dans moins de deux semaines, à l'occasion du Grand Prix d'Émilie-Romagne. Et cela va inciter la Scuderia Ferrari à ne pas y apporter d'évolutions.
Jusqu'ici cette saison, pour des raisons liées au plafond budgétaire et au défi logistique, aucune structure n'a apporté de package d'évolutions important, les trois premiers GP ayant eu lieu hors d'Europe. Or, le retour sur le Vieux Continent du côté d'Imola pourrait justement inciter les équipes à installer des améliorations importantes.
Toutefois, pour Ferrari, le fait qu'il s'agisse justement d'un week-end de course sprint, avec seulement une heure d'essais libres avant la séance qualificative du vendredi, signifie qu'il sera difficile d'y évaluer la pertinence, en piste, de pièces importantes et de bien régler la F1-75 pour la suite de l'épreuve. Aussi, Mattia Binotto, directeur de la structure de Maranello, a indiqué que les évolutions majeures attendront les GP suivants, avec comme objectif immédiat d'éliminer le marsouinage rencontré en Australie.
Quand Motorsport.com lui a posé la question des évolutions à venir pour Imola, Binotto a répondu : "Je pense que ce sera un week-end compliqué pour ce qui est d'apporter des améliorations et d'essayer de les évaluer lors des essais du vendredi, parce que vous devez évidemment vous concentrer sur les qualifications de l'après-midi. En ce qui nous concerne, il n'y aura pas grand-chose à Imola parce que, encore une fois, nous pensons que ce n'est pas le bon endroit [pour en apporter]."
"Mais nous allons essayer d'atténuer les problèmes que nous avons encore jusqu'à présent. Je pense au marsouinage et au rebondissement qui ont affecté nos performances ce week-end [à Melbourne]. Nous allons donc à nouveau essayer de travailler sur ce point spécifique. Mais, pour les améliorations, notamment les plus, disons, significatives, ce sera pour plus tard dans la saison."
Un début de saison meilleur que prévu

Charles Leclerc en route vers la victoire au GP d'Australie
Après trois Grands Prix en 2022, Ferrari dispose déjà d'une avance confortable aux deux championnats, après les succès de Charles Leclerc à Bahreïn et en Australie. Un scénario pas loin d'être idéal, Binotto admettant que les choses se passent pour le moment mieux que prévu pour son équipe.
"Je suis assurément surpris", a-t-il déclaré. "Je pense que nous avons travaillé dur et que nous avons accordé beaucoup d'importance à l'année 2022. Je savais que l'équipe était une grande équipe et nous nous sommes en quelque sorte améliorés par rapport aux saisons précédentes."
"J'espérais avoir une voiture compétitive pour le début de la saison... mais je ne m'attendais certainement pas à un si bon démarrage de la campagne. Je pense qu'il aurait été déraisonnable de penser cela. Mais je crois toujours que la différence entre nous et les autres peut être très faible. Il me semble que les courses passées l'ont prouvé, et qu'il y aura probablement une belle bagarre lors des prochaines courses."
Lors de l'ouverture de la saison à Bahreïn, la meilleure gestion des pneus de Ferrari a été essentielle, tandis qu'en Australie, Binotto estime que la F1-75 était tout simplement mieux équilibrée que n'importe quelle autre voiture. Il minimise l'impact de la préférence de son équipe pour une solution avec beaucoup d'appui. "Je pense qu'avoir une voiture bien équilibrée était un élément clé du point de vue de la gestion des pneus, et les pilotes ont bien géré. Je pense que Charles a fait du bon travail à cet égard."
"Je ne crois pas que le niveau d'appui soit un élément [majeur] car, si je regarde la vitesse dans les lignes droites, si je regarde nos concurrents directs, je pense qu'ils ont finalement roulé avec un niveau d'appui plus élevé par rapport à ce qu'ils avaient, par exemple, à Djeddah, et ils étaient beaucoup plus proches de nous."
Avec Jonathan Noble
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