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Flavio Briatore clarifie les choses, plus en douceur

L'équipe Renault a assuré qu'elle pensait que le championnat était dirigé de façon équitable et sans favoritisme, c'est du moins ce que déclare Flavio Briatore aujourd'hui

L'équipe Renault a assuré qu'elle pensait que le championnat était dirigé de façon équitable et sans favoritisme, c'est du moins ce que déclare Flavio Briatore aujourd'hui.

Un jour après ses déclarations acides sur la chaîne TV italienne 'RAI', Briatore a dit à l'agence de presse 'Reuters' qu'il avait été mal compris.

"Nous faisons entièrement confiance à tout le monde... nous n'avons jamais cru qu'ils (le corps gouvernant) jouaient contre Renault", dit Flavio dans une interview. "J'ai une confiance aveugle en les commissaires, j'en suis sûr à 100 %."

Briatore pense cependant que les règles devraient être revues pour que les pilotes ne soient sanctionnés qu'après en avoir bloqué un autre de façon intentionnelle, lors des qualfications.

"Ce que nous devons faire dans l'avenir est d'identifier plus en profondeur quel est l'esprit de nos règles. L'esprit en qualifications était que si quelqu'un vous empêchait intentionnellement de faire votre tour chrono, il devrait être puni. C'était notre intention. Autrement, nous devrions supprimer cette règle."

"Les comissaires ont la télémétrie de Ferrari et peut-être qu'il y a là-dedans la preuve que Fernando a dérangé Massa. Mais c'est clair, Fernando ne voulait pas gêner le tour de Massa", ajoute-t-il.

"Pour nous, Massa en pole position, c'est mieux que Schumacher en pole position."

"Nous sommes bien sûr mécontents. Mais tout ceci nous a trop émus. Quand on nous en parlait, ce fut une sorte de provocation, presque une blague. Les gens ont pris cette situation trop au sérieux."

Flavio Briatore, menacé d'être convoqué par le Conseil Mondial pour sans doute être réprimandé, a tenu à clarifier les choses, sans s'emporter.

"Nous acceptons la position des commissaires. J'accepte toujours leur décision. Fernando a 25 ans, il a été très ému par ce qui est arrivé. Mais nous ne voudrons jamais interférer avec les décisions des commissaires."

"Les commissaires ont plus d'éléments que moi pour juger de la situation. Nous sommes lundi et c'est fini, terminé, oublié", ajoute l'italien.

"Nous respectons les décisions de la Fédération et c'est pourquoi nous participons à ce championnat, nous acceptons le pouvoir et les décisions de la Fédération", dit Flavio, de manière exagérée. Mais c'est sans doute ces paroles qu'il doit imprimer s'il ne veut pas se faire sanctionner.

"Je supporte complètement Max (Mosley). Je suis un ami de Max et je respecte ce qu'il fait pour la Formule 1 et Renault le supporte aussi entièrement."

"Nous aimons ce business parce qu'il nous donne des émotions. Parfois de bonnes émotions, parfois des mauvaises", conclue Flavio.

Et maintenant que son mea culpa est fait, souhaitons bonne chancce au Directeur de Renault face au courroux de la FIA.

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