Briatore : "Ron Dennis est très arrogant"
"Ron Dennis est le pire ennemi de Flavio Briatore." À lire ce commentaire de Bernie Ecclestone en 2005, on sait que les deux hommes ne passent pas leurs vacances ensemble, et les dernières déclarations de l'Italien le montrent.
Photo de: Rainer W. Schlegelmilch
Flavio Briatore et Ron Dennis se sont affrontés à la tête de deux des plus grandes écuries de l'Histoire de la Formule 1, le premier dirigeant Benetton/Renault de 1990 à 1997 puis de 2000 à 2009 avec un style flamboyant tandis que le second, plus froid, a été le leader de McLaren de 1981 à 2016. La confrontation a notamment été directe lors de la saison 2005, où les deux écuries se sont battues pour les titres mondiaux avec Fernando Alonso et Kimi Räikkönen aux avant-postes. Au mois de septembre cette année-là, Dennis avait affirmé que Briatore ne connaissait rien aux F1, ce à quoi le transalpin avait rétorqué : "Il doit en être content. Imaginez ce qui se passerait si je m'y connaissais autant qu'il croit s'y connaître."
Puis, en décembre, McLaren avait annoncé le recrutement d'Alonso pour 2007, et Briatore ne décolérait pas, indiquant deux mois plus tard à Auto Motor und Sport : "Je peux vous dire ce qui nourrit ma passion : vaincre les gens comme Ron Dennis. McLaren a besoin de bonnes nouvelles. Il ne les a pas eues en piste, il doit donc les produire en dehors. McLaren n'a pas remporté de championnat depuis 1999. Nous, chez Renault, nous aimons communiquer sur les résultats. Ron, lui, communique plutôt sur l'avenir."
Une quinzaine d'années plus tard, il semble que cette inimitié subsiste, en témoigne l'interview de Briatore dans le podcast Beyond The Grid. "Ron Dennis me disait toujours que je ne comprenais rien. En Formule 1, je m'entendais avec tout le monde, y compris Frank Williams, à l'exception de Ron. Avec Frank, quand j'étais chez Benetton, nous parlions de l'aspect commercial, des sponsors, des coûts… Avec tout le monde."
"Mais Ron est très, très arrogant. Il se croit supérieur, mais il ne l'est pas ! Il est arrivé au bon endroit au bon moment, il a construit McLaren – bravo à lui – et il a fait gagner à l'équipe bien plus d'argent que quiconque à l'époque ; seul Ferrari s'en rapprochait. Mais ce que Ron ne comprend pas est que c'est à lui de gérer les hommes." Référence à la gestion peu fructueuse de la rivalité entre Fernando Alonso et Lewis Hamilton en 2007, qui leur avait finalement coûté le titre à tous deux.
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