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Kaltenborn - Red Bull doit accepter sa situation

Invités à se pencher sur la situation actuelle de Red Bull, Monisha Kaltenborn et Pat Symonds ont livré leur analyse de la situation, sans se montrer particulièrement émus par les difficultés de l'écurie autrichienne.

Marcus Ericsson, Sauber C34

Photo de: XPB Images

Monisha Kaltenborn, Directrice de Sauber
Pedro Diniz, Sauber
Graeme Lowdon, CEO Manor F1 Team, Monisha Kaltenborn, Team Principal Sauber, Paul Hembery, Directeur de la Compétition Pirelli, Rob Smedley, Directeur de la Performance Williams, Paul Monaghan, Ingénieur en Chef Red Bull Racing
Dietrich Mateschitz, Président et fondateur de Red Bull avec le Dr Helmut Marko, Consultant Red Bull Motorsport
Marcus Ericsson, Sauber C34
Pat Symonds, lors de la conférence de presse de la FIA
Daniil Kvyat et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing

L'avenir de l’écurie quadruple Championne du Monde entre 2010 et 2013 demeure incertain, la faute à un motoriste qui n’est toujours pas connu pour 2016. Si Red Bull dispose d’un contrat avec Renault pour la saison à venir, la relation entre les deux partenaires historiques s’est considérablement dégradée depuis deux ans.

Des discussions sont toujours en cours avec Ferrari mais la firme italienne ne souhaite pas fournir un moteur 2016 au constructeur de Milton Keynes, qui devrait alors se contenter de l’unité de puissance actuelle.

Le succès a peut-être changé Red Bull

Interrogée par Sky Sports, Monisha Kaltenborn a rappelé les liens historiques entre son écurie et la marque de boissons énergisantes : "Nous avons eu une longue histoire avec eux parce que nous les avons fait venir dans ce sport et avons coopéré pendant 10 ans."

Red Bull fut notamment le sponsor-titre de Sauber entre 1995 et 2001, avant que Dietrich Mateschitz ne revende ses parts dans la structure après la décision de Peter Sauber de promouvoir Kimi Räikkönen en lieu et place d’Enrique Bernoldi, pourtant soutenu par le taureau rouge.

L’Indo-autrichienne ne se montre pas vraiment attristée par les problèmes de ses homologues : "Mais si vous regardez les dernières années, ils se sont vraiment éloignés de tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec les autres. Je pense qu’ils doivent vivre avec ce qu’ils ont maintenant. Nous avons fait ça pendant des années donc pourquoi ne le pourraient-ils pas?"

 

"Ça allait mieux quand nous étions partenaires et même quand Red Bull venait juste de devenir une équipe [en 2005, ndlr]. Ils ont beaucoup changé, peut-être que c’est le succès qui les a changés autant, mais je dirais que la communication n’est plus aussi bonne."

Une mauvaise gestion de la période difficile?

Du côté de Pat Symonds, directeur technique de Williams, l'angle d'attaque est un peu différent : "J’ai beaucoup de respect pour eux en tant qu’équipe, ils ont eu des résultats impressionnants, ils ont beaucoup travaillé et ont bien couru. Ils sont tombés dans une période difficile, mais j’espère qu’ils en sortiront parce que je veux les battre."

Cependant, le Britannique pointe du doigt la gestion de la phase de crise par Red Bull comme possible cause de son impopularité à la fois dans le paddock et auprès des amateurs de la Formule 1 : "C’est une situation difficile pour eux et peut-être qu’ils ne l’ont pas gérée comme ils auraient dû et je suis sûr que c’est ce qui agace certains fans."

"Je me souviens que mon père avait l’habitude de dire "Quand tu perds ne dis rien et quand tu gagnes dis-en encore moins" et peut-être que c’est une devise que nous devrions tous respecter."

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