Hamilton a discuté avec Ferrari mais ne regrette rien
Lewis Hamilton et Stefano Domenicali révèlent avoir négocié lorsque ce dernier dirigeait la Scuderia Ferrari.
Photo de: LAT Images
Qu'aurait été la carrière de Lewis Hamilton s'il avait rejoint Ferrari au lieu de Mercedes ? Cette question restera évidemment sans réponse mais ne se pose pas par hasard. Il se trouve que la Scuderia a parfois courtisé le Britannique lorsqu'elle était dirigée par Stefano Domenicali, de 2008 à 2014. Sans être fermé à un transfert, Hamilton semble avoir toujours rejeté ces avances, courant pour McLaren de 2007 à 2012 avant de rejoindre Mercedes, avec qui il allait remporter six de ses sept couronnes mondiales, en 2013.
Hamilton s'est pourtant rappelé au micro de Sky Italia : "Pendant des années, dès que je venais à Monza et voyais les fans, je les entendais dire : 'Viens chez Ferrari !'. Ça me réchauffe le cœur, mais c'est assez incroyable que je n'aie jamais couru pour Ferrari après tant d'années. Car c'est un rêve pour tout le monde, un objectif à atteindre. Cela n'a jamais vraiment été possible, et je ne saurai jamais précisément pourquoi."
Puis, dans un entretien avec Sky Sports F1, Stefano Domenicali a confirmé : "À vrai dire, c'est vrai, nous en avons discuté. C'est vrai, on voit les choses d'un autre point de vue. C'était la bonne question à poser, mais je pense que la réponse que Lewis a pu donner est la bonne. Aujourd'hui, je pense que cette période est révolue."
"Il y a un film que je trouve parfois très important à garder en mémoire, 'Pile et Face'. Il y a des moments où si on ne monte pas dans un ascenseur, on reste au rez-de-chaussée. C'est la situation que Lewis a vécue à ce moment particulier de sa vie, mais il ne peut pas regretter son choix, car il a fait une carrière incroyable."
Lewis Hamilton et Stefano Domenicali à la cérémonie de remise des prix de la FIA en 2008
Sans rancune, donc, du côté de Domenicali, qui ne peut qu'admettre que Hamilton a eu le nez fin en rejoignant Mercedes fin 2012, quand un certain scepticisme régnait dans le paddock quant aux raisons le poussant à quitter McLaren au profit d'une écurie alors moins performante. Hamilton, s'exprimant désormais devant la presse internationale et plus sur un média italien, tempère quant à lui son discours.
"Je n'ai pas de raison de penser [à ces anciennes discussions avec Ferrari]. À chaque fin de saison, il faut évaluer la situation avec soin et voir de quelles options on dispose, et je suis vraiment fier d'où je suis et de ce que j'ai fait avec Mercedes", assure l'Anglais, qui semble avoir envisagé (certes avec un enthousiasme plus que modéré) l'éventualité d'un transfert même après que Domenicali a quitté la Scuderia.
"J'ai toujours pensé – et je l'ai déjà dit – que l'idée d'aller chez Ferrari était sans lendemain dans la mesure où quand on est chez Mercedes, on a une famille pour la vie. Si l'on regarde tous les pilotes qui ont couru pour Mercedes, historiquement, ils y sont jusqu'à leurs 90 ans. Et c'est quelque chose que l'on ne voit dans aucune autre écurie, avec aucune autre marque. C'est quelque chose dont je suis très, très fier. De plus, nous avons accompli davantage que quiconque. C'est grâce à l'excellent travail d'équipe et à la loyauté. Je ne tiens pas ça pour acquis."
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