Pérez aurait aimé menacer davantage Red Bull

Bien que très satisfait de sa sixième place décrochée en qualifications à Bakou, le pilote mexicain avoue qu'il aurait espéré faire mieux face à Red Bull. Max Verstappen l'a notamment devancé de trois dixièmes de seconde.

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10
Sergio Perez, Sahara Force India VJM10
Sergio Perez, Sahara Force India
Sergio Perez, Sahara Force India VJM10

La belle forme des Force India sur le tracé de Bakou s'est confirmée en qualifications, là même où Sergio Pérez avait déjà signé l'an dernier un très beau podium. Les qualités de la VJM10 et la puissance reconnue du bloc Mercedes-Benz forment un attelage particulièrement efficace, que le pilote mexicain ne s'est pas privé de transformer en prenant la sixième place de la grille de départ. Rien n'a pourtant été simple, avec un drapeau rouge provoqué par Daniel Ricciardo à trois minutes du terme de la Q3 et qui aurait pu coûter cette performance au pilote Force India. 

"J'avais beaucoup de pression dans mon dernier tour, parce que j'étais à 100 mètres de la ligne d'arrivée quand Charlie [Whiting] a agité le drapeau rouge, mais nous avons fait le maximum", raconte Pérez au micro de Sky Sports. "Nous sommes très proches des Red Bull, mais encore derrière. J'aurais aimé être plus proche. Il y a deux catégories en Formule 1 ; actuellement, nous menons la deuxième catégorie."

Pérez a confirmé les difficultés rencontrées avec les pneumatiques sur le circuit de la capitale azérie, ne manquant pas de questionner les choix de Pirelli en matière de sélection des composés : "Je ne sais pas pour les autres, mais nous avons des difficultés. Les pneus apportés par Pirelli sont très durs par rapport à cet événement. Imaginez, ils apportent les supertendres à Spa et nous avons les supertendres ici ! Nous travaillons pour mettre de l'énergie dans les pneus. Avec le drapeau rouge en Q3, nous n'avions qu'une chance."

Même s'il dispose d'une monture très efficace, Pérez ne se prend pas à rêver de podium pour le moment, conscient d'avoir devant lui deux Mercedes, deux Ferrari et une Red Bull. Une situation loin d'être identique à celle e l'année dernière, mais qui ne l'empêche pas de se réjouir de sa séance de qualifications.

"Il faut freiner très tard, c'est une de mes forces", souligne-t-il. "Aujourd'hui, c'était très difficile avec le vent, il y avait du vent de derrière dans quelques sections. L'an dernier, je me suis qualifié deuxième, la voiture était un peu plus rapide. [...] Beaucoup de choses vont se passer demain, la course va être longue. Espérons signer une belle course pour les fans."

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