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Pirelli - Les essais sont indispensables pour préparer 2017

Selon Pirelli, les inquiétudes de Mercedes quant à l'impact de la nouvelle réglementation aérodynamique prévue pour 2017 montrent qu'il est vital de conduire un véritable programme d'essais l'an prochain.

Jun Matsuzaki, Ingénieur Pneumatique Sahara Force India F1 Team avec des pneus Pirelli

Photo de: XPB Images

Paul Hembery, directeur du sport automobile chez Pirelli
Les pneus Pirelli
Des pneus Pirelli sous la pluie
Pneus Pirelli Intermédiaires
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06

Comme l'a révélé Motorsport.com, lors d'une réunion des directeurs techniques la semaine dernière, Mercedes a soumis un rapport selon lequel les charges aéro qui pourraient faire leur apparition en 2017 pourraient être trop fortes pour les pneumatiques.

Bien que certaines équipes rivales ne soient pas d'accord, Pirelli et un certain nombre d'équipes sont désormais en train d'étudier l'impact de la réglementation aérodynamique sur les charges subies par les pneus.

Paul Hembery, directeur de la compétition chez Pirelli, a accueilli d'un bon œil une approche qui vise à mieux comprendre les problèmes qui pourraient se présenter. Selon lui, cela montre à quel point il est essentiel de permettre au manufacturier italien d'entreprendre un programme d'essais à grande échelle pour 2017.

"Cela deviendra un problème de sécurité," déclare Hembery. "Si nous parlons d'avoir actuellement les charges aéro les plus élevées que nous ayons jamais eues, alors nous approchons un niveau auquel personne qui soit impliqué en F1 depuis dix ou vingt ans n'a dû faire face. C'est donc un nouveau défi pour tout le monde."

"Il n'y a pas de réponse parfaite, mais il est important de ne pas perdre l'essentiel de vue en faisant un changement que nous regretterons tous après coup."

Les essais en discussions

Pirelli ne sait pas encore dans quelle mesure des essais seraient possibles l'an prochain pour préparer 2017, puisque les équipes ne parviennent pas à se mettre d'accord.

Hembery reconnaît que faire progresser la situation est compliqué. Il serait possible d'utiliser une monoplace modifiée, ou une ancienne spécification.

"Nous devrions imaginer que les essais seraient basés sur une voiture actuelle modifiée, parce qu'on ne peut pas demander à quelqu'un de construire une nouvelle voiture : le coût serait prohibitif," poursuit le Britannique. "Et on peut aussi se demander qui va construire cette voiture? Qui la fera rouler, et quel avantage en tireront-ils? Cela devient donc une intrigue sans fin."

Qui fera rouler cette voiture, et quel avantage en tireront-ils? C'est une intrigue sans fin.

Paul Hembery

"Il faut que quelque chose se passe : c'est un si grand changement qu'on ne peut pas ne rien faire. Nous ne pouvons pas nous présenter en février avant que la saison ne commence et soudain voir ces choses-là, parce qu'il n'y a ni le temps, ni la possibilité de changer."

"La F1 peut-elle, de façon réaliste, nous fournir en juin prochain un véhicule qui représente adéquatement ce à quoi la voiture ressemblera en 2017? C'est la vraie question, et c'est celle à laquelle nous n'avons pas de réponse."

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