Räikkönen : La position d'Alfa Romeo est "une énigme"
Le Champion du monde 2007 se garde de faire la moindre prédiction quant à la situation de sa nouvelle écurie dans la hiérarchie 2019.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Tous les signaux envoyés par les deux semaines d'essais hivernaux à Barcelone laissent présager d'un milieu de grille particulièrement resserré en 2019. Et ce n'est pas Kimi Räikkönen qui dira le contraire, alors qu'il a rejoint cet hiver l'équipe Alfa Romeo Racing après n'avoir pas été prolongé chez Ferrari.
L'écurie exploitée par Sauber, après une belle remontée l'an passé, semble clairement appartenir à ce milieu de peloton très dense, mais son Champion du monde avoue ne pas avoir la moindre idée précise de sa place dans la hiérarchie avant Melbourne.
"C'est une grande énigme", reconnaît le Finlandais. "Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes et voir où nous serons lors du premier Grand Prix, puis on travaillera à partir de là. Nous ne sommes pas à 100% là où nous voulons être, mais si vous posez la question à n'importe qui d'autre, la réponse sera probablement la même."
La C38 paraît être une monoplace bien née, ayant fait l'objet de choix de design parfois agressifs, notamment au niveau de l'aileron avant. Néanmoins, Räikkönen estime manquer de réponses quant à son potentiel.
"Je ne crois pas que nous en sommes exactement là où nous le voudrions", insiste-t-il. "Les conditions sont toujours différentes lors des week-ends de Grand Prix [par rapport aux essais], à cause du temps frais, et nous n'avons pas vraiment attaquer pour faire le meilleur temps. Nous avons testé différent pneus et il y a des choses à apprendre sur ce point. C'était un peu compliqué de faire un chrono avec les gommes les plus tendres. Nous utiliserons ce que nous avons appris, nous l'analyserons et nous verrons ce que la chaleur changera, en Australie je l'espère."
Un autre univers
En quittant Ferrari pour Alfa Romeo, Räikkönen a retrouvé l'écurie avec laquelle il avait débuté en Formule 1 en 2001, et même certaines personnes avec lesquelles il avait travaillé à l'époque. L'environnement n'a rien à voir avec ce qu'il a connu à Maranello, mais Iceman n'en fait pas une préoccupation et constate surtout la marge de croissance de la structure suisse.
"C'est une plus petite équipe, nous avons moins de ressources partout, mais je pense qu'ils ont fait du bon travail", assure-t-il. "C'est un package solide. Nous avons des choses à améliorer mais nous pouvons aller nous battre, voir ce qu'il en sera."
"Je ne sais pas si nous sommes cinquièmes ou dixièmes, je crois que ce sera plutôt serré en milieu de peloton. Si l'on fait du bon travail, on sera un peu mieux placés qu'en perdant une journée ou en faisant des erreurs. Nous ne pouvons que faire de notre mieux et voir ce qu'il en sera lors du premier Grand Prix."
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