Renault avertit Palmer : "Il doit marquer des points"
L'état-major de Renault serait-il en train de perdre patience vis-à-vis de Jolyon Palmer ? Cyril Abiteboul, directeur de Renault Sport F1 Team, a déclaré très clairement qu'il attendait des résultats rapides de la part de son pilote.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Jolyon Palmer n'a en effet toujours pas marqué le moindre point en 2017, malgré deux 11e places à Monaco et à Montréal. Un bilan qui contraste grandement avec les 18 unités inscrites par son coéquipier Nico Hülkenberg.
En qualifications, Palmer a été invariablement battu par son coéquipier, accusant un retard moyen de 0"853 au tour – un gouffre qui ne prend pas en compte le Grand Prix d'Australie, où il était à plus de trois secondes en Q1.
Alors que la rumeur commence à indiquer que son baquet serait en danger, peut-être menacé par le pilote de réserve Sergey Sirotkin ou par un certain Robert Kubica, Cyril Abiteboul est loin de désamorcer cette hypothèse.
"Personne n'a un avenir assuré en F1", déclare Abiteboul pour Motorsport.com. "La F1 n'est pas un environnement où quelqu'un peut se vanter d'être en sécurité."
"Dans une certaine mesure, il y a deux questions. Il y a Jo, et il y a un deuxième pilote. Actuellement, je me focalise sur Jo. Il faut que Jo obtienne des résultats. Ce qui se passerait [s'il n'en avait pas], je ne veux pas m'étendre là-dessus, pas plus que sur l'identité de son éventuel remplaçant, parce que ce n'est absolument pas à l'ordre du jour. Le fait est que Jo a une voiture capable de marquer des points, et il doit en marquer. Point final."
Quant au délai dont dispose Palmer pour améliorer ses résultats, Abiteboul indique : "J'espère qu'à la trêve estivale, je pourrai partir en vacances à la sixième place du championnat."
Tout repose sur Hülkenberg
En effet, pour l'instant, Nico Hülkenberg porte l'écurie à bout de bras ; c'est lui qui permet au Losange d'occuper la septième place au championnat des constructeurs.
"J'ai le sentiment que la situation actuelle est presque injuste pour Nico, qui doit faire beaucoup de choses. Clairement, l'équipe dépend beaucoup de lui", souligne Abiteboul. "Cela s'est vu à Monaco : quand Nico abandonne, notamment pour des raisons hors de son contrôle comme quand sa boîte de vitesses a cassé, nous avons du mal à marquer des points, même quand il y a un certain nombre de voitures qui abandonnent. C'est difficile."
"Nous voyons qu'il y a un écart conséquent entre Nico et Jo, à la fois en qualifications et en course. Nous discutons régulièrement avec Jo pour voir comment il peut progresser."
Abiteboul reconnaît toutefois que Jolyon Palmer n'a pas été particulièrement fortuné en ce début de saison : "La première chose à faire, pour nous, était de lui permettre de réaliser un week-end propre, et c'est ce que nous avons fait à Monaco. C'était la première fois depuis un moment."
"Pour moi, ce week-end a presque lancé une nouvelle saison dans la relation entre l'équipe et Jo. Nous lui fournissons enfin la bonne plateforme pour qu'il élève son niveau de jeu, dans l'espoir qu'il obtienne des résultats. Ce processus doit mener à une position où Jo contribuera également au championnat."
Propos recueillis par Adam Cooper
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