Renault, Caterham, Forza Rossa - Les tenants et aboutissants
Tourner avec seulement trois équipes poserait de grands problèmes à Renault en termes de fonds de trésorerie : le manque à gagner d’une fourniture moteur est de 20 millions par an pour un motoriste, qui a déjà perdu beaucoup d’argent cette année, en devant concevoir un nouveau moteur à architecture différente pour la saison 2015
Tourner avec seulement trois équipes poserait de grands problèmes à Renault en termes de fonds de trésorerie : le manque à gagner d’une fourniture moteur est de 20 millions par an pour un motoriste, qui a déjà perdu beaucoup d’argent cette année, en devant concevoir un nouveau moteur à architecture différente pour la saison 2015.
Caterham, un client encombrant mais nécessaire financièrement parlant
Par ailleurs, Renault n’a fait aucun secret récemment par le biais de Jean Pierre Jalinier concernant la problématique représentée par les paiements -certes envoyés, mais tardivement-, par une équipe Caterham ne permettant par ailleurs pas au motoriste de collecter de données représentatives pour avancer dans son programme de rattrapage de Mercedes et Ferrari en termes de performances. Caterham, à l’évidence, était devenu un client encombrant pour Renault.
L’arrivée de Honda en F1 et la différence de performance avec le bloc Mercedes ont contraint le motoriste français à tout reprendre d’une page blanche en vue de l’an prochain. Le but ? Rassurer une équipe Red Bull qui sait également que Renault dédie progressivement de plus en plus de ressources à son programme endurance LMP1 avec Nissan Nismo, qui sera soutenu techniquement par Viry-Châtillon. C’est donc avec un nouveau moteur V6 turbo et un nouveau système d’exploitation informatique que Renault débarquera en 2015.
L’année prochaine, Renault devrait toujours disposer de quatre équipes au total, en dépit de la disparition de Caterham. La structure Forza Rossa part en effet selon nous sur les bases de Caterham, avec une propulsion Renault.
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Le coup de gueule de Prost
En Autriche, Alain Prost a donné une interview surprenante de vérité au micro de Sky Sports, après l’abandon de Sebastian Vettel. Dans ses propos,
le Français ne mâchait pas ses motsconcernant la situation de Renault et estimait que des changements très profonds devaient être apportés à la structure de Viry. Le Professeur suggérait ainsi que le nombre de clients Renault devait être revu à la baisse pour concentrer les efforts sur un team pouvant presque faire figure de team d’usine.
« Prost parle uniquement de l’aspect sportif, et ne mentionne pas l’aspect commercial : ce n’est pas son problème ; il est ambassadeur là-bas», analyse Bill Suserg, consultant technique ToileF1. « Il s’agit d’un fervent supporter de Red Bull, et je pense qu’il a perdu sa retenue en voyant une équipe Championne du Monde rouler en milieu de peloton et abandonner si souvent. Il est en quelques sortes le parrain de Vettel et il ne supporte sans doute pas de voir cela. Cette fois-ci, en Autriche, ce n’était pas la faute du bloc Renault sur la voiture de Vettel, mais d’un bug FIA, avec l’ECU standardisé McLaren. Mais Prost n’avait pas cette info au moment de son interview télévisée ».
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