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Retour sur les deux derniers Grands Prix de Red Bull

Fabrice Lom, quel regard portez-vous sur les Grands Prix d’Italie et de Belgique ?Je pense que ce n’est pas nouveau : les performances sont très serrées dans le groupe qui suit immédiatement BMW

Fabrice Lom, quel regard portez-vous sur les Grands Prix d’Italie et de Belgique ?
Je pense que ce n’est pas nouveau : les performances sont très serrées dans le groupe qui suit immédiatement BMW. Cela signifie entre Williams, Renault, Red Bull et Toyota. Selon les caractéristiques des voitures et leur adéquation avec la piste sur laquelle nous nous rendons, l’un ou l’autre de ces adversaires a l’avantage. A Monza, nous n’étions pas à l’aise et nous sommes partis d’assez loin sur un circuit qui rend les dépassements impossibles. A Spa, nous étions davantage dans notre élément et nous terminons avec une belle 7ème place. C’est la confirmation que chacun a sa chance dans ce groupe et que le moindre détail peut faire basculer un week-end.

Y-a-t-il un aspect négatif à retenir de ces deux week-ends ?
Oui. Malheureusement, Nico Rosberg a terminé devant nous et Williams a accru son avance au championnat. De plus, les caprices de la fiabilité semblent de retour. Nous avons abandonné trois fois en trois courses.

Le problème est-il ciblé ?
Les pannes tournent très souvent autour de la même zone mais leur origine n’est jamais la même.

Les dernières courses montrent que les qualifications sont prépondérantes dans le résultat final…
Oui. Le samedi soir, vous savez généralement à quoi vous attendre pour le lendemain si aucun événement imprévu ne perturbe la course. Cette situation se reflète dans le classement du championnat des pilotes. Ceux-ci sont groupés par équipe : les deux hommes de McLaren, puis ceux de Ferrari, ceux de BMW, ceux de Renault, etc…

Impossible de sortir de ce schéma ?
Le départ est un moment important. Si vous gagnez des places à l’extinction des feux, vous pouvez en profiter tout au long de la course. La stratégie est aussi une arme efficace : si vous êtes 10ème sur la grille avec beaucoup d’essence, vous pouvez remonter au classement. L’autre problème, c’est que les abandons sont de moins en moins fréquents devant nous. On ne peut pas compter sur eux pour gagner des places.

Sera-t-il possible d’aller chercher Williams au championnat ?
Au-delà des performances actuelles de Nico Rosberg, qui sont excellentes, il subsiste un problème mathématique. Les six premières places sont généralement monopolisées par les deux Ferrari, les deux McLaren et les BMW. Cela signifie qu’il reste deux places seulement pour Renault, Williams, Red Bull, Toyota et tous les autres. Imaginons que nous puissions terminer 7ème et 8ème à l’issue des trois courses restant à disputer et que les Williams ne marquent pas. Nous pourrions alors reprendre trois fois trois points mais cela ne serait pas suffisant. Nous ne baissons pas les bras mais nous savons que cette mission sera difficile à accomplir.

Source : ING Renault F1 Team

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