Ricciardo et le froid : On serait plus productifs à Bahreïn
Auteur du meilleur temps de cette première journée d'essais, seul pilote à parcourir plus de 100 tours ce lundi, Daniel Ricciardo n'a pas particulièrement apprécié ces huit heures de roulage pour autant.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Les températures plus que fraîches ont donné du fil à retordre aux dix pilotes et écuries en piste ce lundi, avec un mercure qui ne dépassait pas les 15°C au sol en début d'après-midi avant une forte chute en fin de journée, où il y a également eu une légère pluie.
La surface de la piste a justement été refaite récemment ; ce facteur associé aux faibles températures a provoqué un fort manque d'adhérence. Et cela risque de ne pas s'arranger, avec -1°C annoncé demain matin et des risques de neige mercredi.
"Ce n'était pas mal, ce matin ça allait sur le sec mais il faisait tellement froid cet après-midi que c'était vraiment dur de faire fonctionner les pneus", dépore Daniel Ricciardo, qui a néanmoins réussi un tour en 1'20"179.
"Est-ce que je préférerais être à Bahreïn ou ailleurs ? Je pense que notre travail serait bien plus productif." Déplacer les essais hivernaux au Moyen-Orient, cela avait justement été évoqué afin d'obtenir des conditions météorologiques plus représentatives du reste de la saison, mais Red Bull notamment s'y était opposé pour des raisons de coûts.
"Nous collections des données et essayions juste de survivre. C'est déjà tellement glissant avec cette nouvelle surface de la piste, quand il fait chaud c'est bien, mais quand il fait froid, il n'y a rien. Avec la pluie, ça brillait. Nous ne faisions qu'engranger les tours et vérifier la fiabilité. Ça, c'était vraiment bien. Niveau performance, c'est dur d'obtenir quoi que ce soit."
Malgré ces conditions difficiles, Ricciardo se félicite du travail accompli : "C'était une bonne journée, nous avons quand même parcouru plus de 100 tours. La matinée a été productive, l'après-midi moins. La fiabilité était bonne, donc je tire mon chapeau à l'équipe."
Et lorsqu'il lui est demandé si la RB14 est une bonne ou une mauvaise voiture, le pilote Red Bull reste prudent mais fait part d'un bon pressentiment. "C'est difficile de savoir si c'est la meilleure voiture, mais on le sent si on a une bonne ou une mauvaise. Elle n'était pas mauvaise, donc c'est bien. Je n'étais pas en pleurs, donc c'est une journée positive", conclut-il.
Propos recueillis par Lawrence Barretto
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