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Titre 2012 : Vettel l'emporte de justesse (1/2)

Après une telle domination de Sebastian Vettel en 2011, les observateurs craignaient une répétition du même scénario en 2012, tel Michael Schumacher en 2001-2002

Après une telle domination de Sebastian Vettel en 2011, les observateurs craignaient une répétition du même scénario en 2012, tel Michael Schumacher en 2001-2002. Heureusement, il n'en fut rien. Désireuse de redistribuer les cartes pour garantir un minimum de suspens, la FIA bannit le diffuseur soufflé, une trouvaille aérodynamique que Red Bull exploitait à la perfection.

Voyant là un des ses principaux alliés confisqué, et guère emballé par les nouvelles mesures sur l'avant de la monoplace – forçant la quasi-totalité des équipes à adopter les fameux nez cassés – Adrian Newey mit plus de temps que prévu pour sortir l'arme absolue. Ainsi pendant une bonne partie de la saison, Vettel bénéficiera au mieux de la meilleure voiture, mais avec une marge non significative, au pire d'une des trois meilleures avec la Mclaren et la Ferrari une fois celle-ci au point.

Or en arrivant en Australie, c'était Mclaren leur principal rival. Jenson Button remporta la course une troisième fois, tandis que Vettel assurait la seconde place. En Malaisie par contre, l'Allemand repartit dans ses travers en se rabattant trop tôt sur la HRT de Karthikeyan. La crevaison qui s'en suivit l'expulsa du top 10, non sans que Vettel, désabusé, ne traite l'Indien de « concombre ».

Il n'en fallait pas plus que le double Champion du Monde s'attire les foudres des fans pour une telle envolée. Vettel constatait là le revers de la médaille réservé aux jeunes pilotes gagnant beaucoup très vite, un revers plus que jamais d'actualité aujourd'hui...

Toujours pas de victoire en Chine où Nico Rosberg domina l'épreuve pour remporter son premier succès. Vettel finit cinquième. C'est à Bahreïn que l'Allemand retrouva enfin sa place préférée devant les Lotus de son ami Kimi Räikkönen et de Romain Grosjean. Éclaircie passagère puisqu'en Espagne, la Red Bull ne fut jamais dans le coup. Retardé par un changement d'aileron avant, Vettel engrangera malgré tout les points de la sixième place.

Pas plus de réussite à Monaco, bien que la victoire de Mark Webber semblait montrer que la Red Bull pouvait gagner. Néanmoins, régulier, l'Allemand finira quatrième. Quant au Canada, sa stratégie à un seul arrêt ne porta pas ses fruits et finit à la même place. Vettel retrouva son rythme à Valence en dominant la première moitié de course. Hélas, un alternateur le lâcha peu après la rentrée de la Safety Car, laissant les vingt-cinq points à un Alonso fêté comme un roi par son public.

Ce même Alonso conforta sa place de leader du championnat lors des prochaines courses : troisième à Silverstone derrière Webber et l'Espagnol, Vettel pouvait limiter les dégâts à Hockenheim avec une deuxième place acquise dans les derniers tours sur Button. Hélas son dépassement s'est réalisé hors piste, car dans l'échappatoire de la sortie de l'épingle. Une pénalité de vingt-cinq secondes plus tard, et le voici relégué au cinquième rang. Décidément, tout ne se passait pas comme prévu...

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