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Todt déplore la polémique permanente en F1

Jean Todt regrette le besoin selon lui incessant et malheureux qu'a la Formule 1 de se nourrir de polémiques et de controverses, à l'heure où le coup d'envoi de la saison 2019 s'apprête à être donné.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Jean Todt, président de la FIA, parle à Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes AMG
Sergio Perez, Racing Point F1 Team RP19 au stand
Sebastian Vettel, Ferrari SF90
Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C38
Haas F1 mechanics ready for a pit stop
Sebastian Vettel, Ferrari SF90 s'arrête en bord de piste
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1

Le président de la FIA en arrive à ce constat en prenant l'exemple des modifications réglementaires introduites pour le championnat à venir. La simplification des ailerons avant, des écopes de freins et des déflecteurs est censée améliorer le spectacle et favoriser la course en peloton, mais l'efficacité de ces mesures est plus ou moins critiquée, tout autant que leur coût.

"J'entends de tout, que c'est une perte d'argent, que c'est une amélioration fantastique pour les dépassements", constate Jean Todt. "Je suis donc très impatient de voir finalement ce qu'il en sera. Mais la Formule 1 est un monde de polémique. Plutôt qu'avoir des gens positifs, qui s'appuient sur le meilleur produit de sport automobile que nous ayons, ils essaient toujours de trouver quelque chose qui ne va pas. C'est un peu malheureux, cette manière peut-être de faire la promotion médiatique d'un produit."

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Impatient néanmoins d'assister à ce nouveau cru, le Français estime qu'il faut rester "très prudent" après ce qu'ont laissé entrevoir les essais hivernaux de Barcelone ces deux dernières semaines sur le plan de la hiérarchie. L'ex-patron de Ferrari rappelle notamment que "dix kilos de carburant représentent quatre dixièmes [au tour]".

"Si l'on prend les chronos des deux semaines, on voit que Mercedes était toujours deux secondes derrière, et puis le dernier jour, il y avait trois millièmes entre Vettel et Hamilton", ajoute-t-il. "Combien de carburant avait Ferrari ? Comment pouvons-nous le savoir ? Chaque année c'est la même chose, il n'y a rien de nouveau. Nous ne connaissons pas le niveau de carburant, nous ne comprenons pas les spécifications [des pneus]." 

"Je crois que c'est un bon pas en avant d'avoir la gamme C1-C5, pour mieux comprendre les pneus qu'ils utilisent. On voit beaucoup de voitures avec les C1/C2/C3 pendant les essais, et d'autres qui ont recours aux C5. Quelle est la différence d'un composé à l'autre ? Ce sera intéressant à voir."

Propos recueillis par Andrew van de Burgt  

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