La F1 dévoile enfin l'onboard de Verstappen face à Hamilton
La Formule 1 a dévoilé les images de la caméra embarquée vers l'avant de Max Verstappen au moment de sa première défense contre Lewis Hamilton au GP de São Paulo.
La caméra embarquée de Max Verstappen lors de l'incident avec Lewis Hamilton au 48e tour suscite depuis dimanche beaucoup d'intérêt. Cette attention pour une séquence qui n'avait jusque-là pas été dévoilée a surtout été provoquée par les déclarations d'après-Grand Prix de São Paulo du directeur de course, Michael Masi, qui avait expliqué que la décision très controversée de ne pas ouvrir une enquête à l'encontre du Néerlandais avait été prise sans pouvoir visionner cet angle a priori important.
"Il y avait uniquement les caméras qui sont diffusées, et c'est essentiellement ce à quoi nous avons accès tout au long [du Grand Prix]", expliquait-il. "La caméra embarquée de face, la 360, et tous les angles de caméra que nous ne voyons pas en direct seront téléchargés et nous les regarderons après la course. Nous ne les avons pas encore. Ils ont été demandés."
Reste à savoir si ces images, que la Formule 1 a dévoilées publiquement via ses réseaux sociaux ce mardi en début d'après-midi et que vous pouvez retrouver dans le tweet ci-dessous, changeront les choses. Masi avait donc indiqué dès après la course qu'elles seraient en tout cas bien visionnées, et quand Motorsport.com lui a alors demandé s'il pouvait s'agir d'une preuve cruciale, il a répondu : "Ça pourrait être le cas, absolument."
La problématique plus globale qui se pose désormais est de savoir si Mercedes dispose d'un recours possible en cas de volonté d'agir. L'Article 14.1.1 du Code Sportif International dispose que si "de nouveaux éléments significatifs et pertinents sont découverts, et étaient indisponibles au moment de la compétition concernée", il peut être convenu que les commissaires ou leurs remplaçants aient la possibilité de se pencher une nouvelle fois sur le cas.
En effet, il paraît plutôt clair que la caméra embarquée peut constituer un "nouvel élément significatif et pertinent", ce qui justifierait en temps normal une réouverture de l'affaire, dans la mesure où le directeur de course a admis qu'elle n'était pas à la disposition des instances au moment de prendre la décision. Toutefois, le fait est que la décision prise pendant la course a été de ne pas ouvrir d'enquête. En conséquence, il n'y a pas de document formel auquel se raccrocher et cela pose la question de savoir si un appel ou une demande de révision est possible.
Cette interrogation est d'autant plus fondamentale que si Verstappen venait à finalement être reconnu coupable de l'une des deux ou trois infractions potentielles en jeu dans cet incident (sortie de piste délibérée, avantage durable glané à la suite du non respect des limites de piste et/ou action qui a contraint son adversaire à quitter la piste), le fait que Valtteri Bottas a terminé à trois secondes derrière lui pourrait avoir des conséquences plus grandes encore sur le Championnat du monde.
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