Vettel - "Naturel de se faire botter le cul"!
En arrivant devant son public, à Hockenheim, Sebastian Vettel sait que le risque de voir Daniel Ricciardo lui voler une nouvelle fois la vedette en piste est important
En arrivant devant son public, à Hockenheim, Sebastian Vettel sait que le risque de voir Daniel Ricciardo lui voler une nouvelle fois la vedette en piste est important.
Le pilote Australien a jusqu’à présent remporté le seul GP manqué par l’armada Mercedes, et occupe la meilleure position possible au championnat des pilotes compte tenu de son matériel : troisième !
Celui qui trouve pourtant encore ses marques au sein du team Champion du Monde dispose de 28 unités d’avance sur Vettel, en dépit d’un podium australien annulé. Régulièrement devant Vettel en qualifications comme en course, il a par ailleurs signé trois des quatre autres podiums obtenus par Red Bull cette saison.
« C’est naturel de se faire botter le cul de temps en temps », admet Vettel en toute franchise. « J’essaie de limiter cela, mais actuellement, il semble avoir le dessus. Il se sent bien dans la voiture et il est rapide. Evidemment, je n’ai pas eu la saison la plus fluide jusqu’à présent, avec beaucoup de pannes, et beaucoup de choses m’empêchant de trouver le rythme. Il y a une ou deux choses aussi que je n’aime pas, mais nous allons essayer de progresser. Je suis honnêtement très heureux pour lui ».
« Les gens ont tendance à se faire un nouveau jugement chaque jour plutôt que de ne garder qu’une opinion », regrette le Quadruple Champion du Monde, qui estime que son palmarès n’est pas assez reconnu. « C’est la vitesse à laquelle le monde change ».
Blagueur, Vettel regrette également que sa personnalité qu’il s’efforce de véhiculer comme étant joviale ne soit pas reconnue plus largement non plus. Son manque d’intérêt pour les réseaux sociaux y est peut-être pour quelque chose.
« Je pense que de nos jours, tout est trop contrôlé. Les média créent trop de pression et trop de hype pour rien. Ce sont des jugements jour après jour. Dans le passé, on n’entendait probablement pas parler de Formule 1 pendant deux ou trois semaines dans les journaux, tandis que maintenant, avec internet, les journalistes doivent constamment délivrer des choses, et il faut trouver quelque chose de nouveau même si c’est totalement vide ou ennuyeux ».
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