Alonso aurait aimé plus rouler avant Melbourne
Vainqueur en 2006 du Grand Prix d’Australie, Fernando Alonso arrive à Melbourne sans savoir ce qui l’attend
Vainqueur en 2006 du Grand Prix d’Australie, Fernando Alonso arrive à Melbourne sans savoir ce qui l’attend. L’Espagnol est arrivé sur le sol australien durant la nuit de lundi à mardi afin de s’acclimater au mieux au décalage horaire.
A Melbourne, Alonso a retrouvé l’atmosphère si particulière qui caractérise le Grand Prix d’Australie. Selon le pilote ibérique, les Australiens ont trouvé la recette pour bien vivre.
"Je suis arrivé à Melbourne dans la nuit de lundi à mardi. C’est le plus long voyage de l’année et l’objectif principal est de s’adapter aussi vite que possible au décalage horaire, il y a près de 10 heures entre Oviedo et ici," a déclaré Alonso.
"J’adore toujours me rendre dans cette ville. L’atmosphère est vraiment spéciale, il y a une sorte de relaxation que vous ne trouverez nulle part ailleurs dans le monde. Les Australiens semblent avoir trouver la recette pour bien vivre. Bien sûr, ils ont leurs problèmes comme tout le monde et il est difficile de juger sur une visite de 10 jours sur une année, mais c’est l’impression que j’ai. J’ai hâte que le premier week-end de course de l’année débute".
Une nouvelle fois, Alonso a souligné le peu d’essais privés au programme pour préparer la saison. Le pilote espagnol aurait aimé préparer un peu mieux cette nouvelle saison de Formule 1, mais il n’a eu que six jours pour comprendre et régler sa F2012.
"Cette année nous avons eu moins de temps que d’habitude pour conduire la voiture, avec très peu d’essais hivernaux, : six jours ne suffisent pas à rassasier mon envie de piloter ! Je l’ai déjà dit plusieurs fois dans le passé, mais motre sport est le seul où l’entraînement est interdit. Demandez à Nadal ou à un footballeur de ne s’entraîner que 6 jours pour essayer une nouvelle raquette ou pour préparer une Coupe du Monde !"
"Ce serait bien de faire plus d’essais mais pas au détriment des courses puisque rien ne remplace la compétition. Après tant de kilomètres à tester puis retester, il y a enfin un peu de sport dans l’air. L’excitation des qualifications me manque, le frisson d’être sur la grille lorsque les lumières s’éteignent, l’adrénaline dans la charge jusqu’au premier virage, en fait tout ce qui rend la F1 un sport si amusant."
L’Espagnol sait qu’il lui sera difficile de gagner à Melbourne, même s’il lui est encore impossible d’établir une hiérarchie après les essais hivernaux.
"C’est toujours difficile de tirer des conclusions après les essais. Tout le monde travaille selon son propre programme et il n’est pas possible de faire des comparaisons réalistes. Nous avons encore besoin de nous améliorer, travailler sur la compréhension de la F2012, d’adapter mon style à une nouvelle voiture qui a perdu beaucoup d’appuis à l’arrière, et aux nouveaux pneus Pirelli," a ajouté le double Champion du Monde.
"Nous savons dans quelle direction nous devons aller en termes de développement et ça c’est déjà une bonne chose. Nous allons devoir serrer les dents lors des premières courses mais avant cela, nous devons savoir où nous en sommes en termes de compétitivité. Nous allons devoir marquer autant de points que possible en ce début de championnat. Je sais que les fans aimerait entendre que nous sommes capables d’obtenir de bons résultats, mais la vérité est que nous ne savons pas dire où nous nous trouvons exactement. Nous devons attendre après les qualifications et peut-être un peu plus longtemps, après les premières courses en dehors de l’Europe."
"Il nous faut rester calme et prendre une chose à la fois, en commençant par Melbourne, où nous aurons une impression initiale. Une fois que nous saurons où nous en sommes, nous pourrons nous fixer des objectifs plus précis. Une chose est sûre, avec l’envie de gagner qui habite chacun chez Ferrari et avec l’histoire que nous avons derrière nous, nous avons la responsabilité de bien faire. Pour nous, pour nos fans et pour nos partenaires."
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