Calderón a moins de pression en GP3 grâce à Sauber
C'est avec le statut de pilote de développement Sauber que Tatiana Calderón va attaquer sa deuxième campagne en GP3.
Photo de: GP3 Series Media Service
Calderón a en effet rejoint le giron de l'écurie suisse en mars et a bon espoir d'afficher un meilleur niveau de performance que l'an dernier. En 2016, elle a marqué deux points en se classant dixième à Hockenheim et à Monza, ce qui a fait d'elle la meilleure femme de l'Histoire du GP3 d'un point de vue statistique – seule Alice Powell avait également marqué un point, en 2012.
Avec un contrat Sauber en poche, Calderón espère pouvoir se concentrer sur sa saison de GP3 sans s'inquiéter de devoir impressionner les observateurs.
"En fait, je ressens moins de pression que l'an dernier", déclare la Colombienne pour Motorsport.com. "Quand on est en GP3, c'est parce qu'on veut être recruté par une écurie de F1, et j'y suis parvenue. On gagne en confiance quand on est choisi. Maintenant, je peux me concentrer sur mon pilotage et sur mes performances."
"Bien sûr, Sauber veut voir des progrès par rapport à l'an dernier avec le soutien de l'équipe, et je veux leur montrer ce dont je suis capable avec les bons conseils. Ce serait un bon pas en avant de progresser par rapport à l'an dernier, de marquer des points régulièrement, d'être dans le top 10. Bien sûr, je veux monter sur le podium, mais d'abord, il fait voir où nous sommes, puis fixer des objectifs plus ambitieux."
Progrès attendus en qualifs
Les progrès passeront par de meilleures performances en qualifications pour Tatiana Calderón, qui était en moyenne 17e sur la grille la saison passée, accusant un retard moyen de 1"421 sur la pole position.
Quant à l'écurie DAMS, ses résultats étaient mitigés en 2016 dans cet exercice, avec par exemple un doublé à Barcelone mais les trois voitures hors du top 10 à Budapest, Hockenheim et Kuala Lumpur. Calderón et son équipe s'efforcent donc de progresser sur un tour.
"Pendant les essais, nous nous sommes vraiment concentrés sur les qualifications", confie-t-elle. "Je pense être en train de progresser, mais on ne peut pas en être sûr avant d'avoir la pression d'une séance qualificative – il n'y a rien de tel !"
"Cela va rester très difficile, ça l'est toujours avec le trafic, et même si les pneus ne se dégradent pas, il y a quand même une différence entre le premier tour lancé et le second. Mais DAMS a beaucoup travaillé pour développer le rythme sur un tour, donc espérons que cela rendra la préparation bien meilleure et nous permettra d'avoir le rythme en qualifications."
Propos recueillis par Jamie Klein
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