Buemi et Renault e.dams ont vécu un "cauchemar"
Pour cette nouvelle saison de Formule E, avec une certaine stabilité réglementaire, on s'attendait à ce que l'écurie triple Championne en titre Renault e.dams soit au rendez-vous. Or, l'E-Prix de Hong Kong a déjoué tous les pronostics !
Photo de: Alastair Staley / Motorsport Images
Sébastien Buemi a pourtant montré des éclairs de rapidité en signant le meilleur temps des EL1 et EL3, mais en qualifications, rien ne s'est passé comme prévu, les deux Renault e.dams se qualifiant à chaque fois hors du top 8, avec notamment un contact contre le mur qui a relégué Buemi en fond de grille ce dimanche.
Dans ce contexte, les courses s'annonçaient forcément difficiles, d'autant que la monoplace de Buemi a connu une brève panne lors de la première manche. Le Suisse a franchi le drapeau à damier en 11e position les deux jours, héritant d'un point grâce à la disqualification de Daniel Abt le dimanche, tandis que Nicolas Prost s'est classé neuvième et huitième. Résultat : Renault e.dams est avant-dernier du championnat.
"C'est un cauchemar", lâche Buemi pour Motorsport.com. "C'est un très mauvais week-end. Samedi, nous avons eu beaucoup de problèmes de fiabilité, je me suis arrêté en piste, nous aurions pu finir quatrième, ce qui aurait un peu sauvé les meubles."
"Dimanche, j'ai commis une erreur en qualifications, la voiture est extrêmement difficile à piloter, et clairement, en course, nous n'avions aucun rythme. Nous savons quel est le problème, mais nous ne savons pas pourquoi il s'est produit. Nous devons désormais le comprendre ; espérons l'avoir résolu pour Marrakech."
La touchette avec Di Grassi
Buemi s'est également montré critique de son rival Lucas Di Grassi après une passe d'armes robuste entre les deux hommes au début de la première course. Le pilote Renault e.dams a lancé une attaque par l'intérieur au virage 6 mais son adversaire d'Audi Sport Abt l'a tassé vers le mur, provoquant un contact entre les deux monoplaces.
Buemi déclare que ça ne le dérangeait absolument pas que Di Grassi ferme la porte, mais estime qu'il aurait dû laisser davantage de place dans le virage.
"Une fois qu'on est là, c'est difficile de continuer à fermer la porte", souligne-t-il. "Il va y avoir un contact à un moment ou à un autre. Ce que j'ai essayé de faire, c'est de me rapprocher autant que possible du mur, mais s'il continue [à fermer la porte], soit je touche le mur, soit je le touche lui. Le virage est très serré, mais je suis là, on ne peut pas prendre le virage comme d'habitude, et c'est précisément ce qu'il fait. Il tourne. Donc je me retrouve à le pousser, et les deux voitures sont endommagées."
"Si je suis à côté, c'est un peu difficile. Que devrais-je faire ? Je ne peux rien faire. Je suis parvenu à le dépasser, mais j'ai trouvé [sa défense] un peu trop dure. Je me suis rapproché du mur autant que possible, mais il a continué à se rabattre jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place."
Propos recueillis par Scott Mitchell
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