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Porsche n'engagera pas forcément ses pilotes LMP1

Les baquets de Formule E ne seront pas réservés aux pilotes Porsche LMP1 lorsque le constructeur allemand rejoindra le championnat tout électrique en 2019-20, mais ils y seront les principaux candidats.

Timo Bernhard, Earl Bamber, Brendon Hartley, Neel Jani, Andre Lotterer, Nick Tandy, lors de la présentation Porsche Team

JEP / Motorsport Images

Andreas Seidl, directeur de Porsche LMP1, a expliqué que la politique de recrutement serait similaire à celle appliquée en WEC, compétition que la marque quittera à la fin de l'année.

Les six pilotes LMP1 restent sous contrat et des programmes de course vont leur être proposés pour la saison prochaine, bien que la situation de Brendon Hartley soit compliquée par le fait qu'il va certainement courir en Formule 1 chez Toro Rosso.

"L'idée est que nous continuerons d'écrire notre Histoire avec ces gars-là dans le prochain programme", commente Seidl, qui insiste sur le fait que la présence de deux pilotes Porsche LMP1 dans les baquets de Formule E n'est pas "assurée", tout en ajoutant que Porsche "aura l'air [d'un programme] maison en premier lieu, comme quand nous avons rejoint le LMP1".

Andre Lotterer, Techeetah

Timo Bernhard, Romain Dumas et Marc Lieb étaient déjà des pilotes Porsche lorsqu'ils ont rejoint l'équipe LMP1 pour le retour de la marque dans la catégorie reine de l'Endurance, en 2014. Nick Tandy et Earl Bamber ont ensuite été promus depuis le giron GT de Porsche pour piloter la troisième 919 Hybrid aux 24 Heures du Mans 2015 – qu'ils ont remportées – avant d'obtenir des baquets à plein temps pour la saison 2017 de WEC.

Seidl suggère que la présence d'André Lotterer chez Techeetah et de Neel Jani chez Dragon pour la saison 2017-18 ne leur donne pas l'avantage sur les autres pilotes LMP1 en vue de 2019-20. Il a décrit la situation comme "des accords privés" qui sont "bons pour Porsche".

Un accord avec Dragon ?

Porsche était présent aux essais officiels de pré-saison à Valence il y a quelques semaines, avec des ingénieurs intégrés à l'équipe Dragon. Seidl n'a pas souhaité confirmer si cet arrangement allait continuer ou si Porsche allait chercher un partenariat avec une écurie existante, en vue de son arrivée en Formule E.

"Nous avions des gars dans ce garage [chez Dragon, ndlr] et nous jetions des coups d’œil dans les autres garages également", souligne-t-il. "Nous avons utilisé Valence comme opportunité de nous faire une première idée de la Formule E, afin de pouvoir créer une nouvelle structure une fois que cette saison sera finie."

Porsche pourrait-il s'allier à l'une des écuries qui ne sont pas encore affiliées à un constructeur majeur ? "Nous pourrions, mais tout est ouvert actuellement", conclut Seidl.

Neel Jani, Dragon Racing

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