Espargaró et Viñales en difficulté : "La moto n'avance pas"
Aleix Espargaró et Maverick Viñales n'ont pas débuté le Grand Prix de Thaïlande de la façon dont ils l'auraient souhaité en raison de soucis sur l'Aprilia qu'ils n'expliquent pas.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Au milieu de l'armada Ducati habituelle et d'un Fabio Quartararo qui a su tirer son épingle du jeu malgré une journée en demi-teinte, l'absence des pilotes Aprilia aux avant-postes du Grand Prix de Thaïlande s'est fait remarquer ce vendredi.
Très loin lors des EL1, qu'ils ont conclus aux 16e et 17e rangs, Aleix Espargaró et Maverick Viñales ont commencé les EL2 dans la même dynamique avant de gagner en rythme et de terminer septième et 11e. Une nette amélioration qui ne leur a cependant pas permis d'entrer dans le top 10 au classement combiné des deux séances. Tous deux doivent désormais espérer qu'il ne pleuve pas pour les EL3, auquel cas ils devront passer par la Q1.
À l'heure de débriefer ce premier jour, les deux Espagnols tenaient exactement le même discours. "Ce matin, j'ai été lent et j'ai beaucoup progressé l'après-midi, j'ai passé un gros cap. Je pense que mon rythme n'est pas mauvais, ce n'est pas un désastre mais je ne pouvais pas être plus rapide sur un tour. Je n'ai pas du tout de grip à l'accélération. Au freinage ça va, la moto tourne bien, mais en ligne droite je n'avance pas et je ne peux rien faire", a expliqué Espargaró.
"On a très peu de traction à l'arrière. Je freine très bien, je me sens bien avec le pneu avant, mais à l'arrière je ne sais pas pourquoi... En Autriche j'avais bien plus de grip qu'ici. Ici il n'y en a aucun. Je touche les gaz et ça bouge beaucoup, même en pneus neufs", a ajouté Viñales.
Maverick Viñales
Tous deux se sont néanmoins montrés calmes face à une situation pourtant compliquée à gérer, et misent sur un travail profond d'ici demain pour trouver des solutions. "La situation est ce qu'elle est. On doit travailler plus dur. C'est une chose sur laquelle on doit travailler mais parfois ça se passe comme ça. On a besoin de rester concentrés, baisser la tête et pousser", a poursuivi le #12.
"La dernière fois que j'ai eu ce sentiment c'était en République Tchèque il y a quatre ans. La moto n'avance pas dans la ligne droite, elle bouge beaucoup. Je ne suis pas énervé, je ne crois pas que je pilote mal mais je ne peux pas être plus rapide. C'est un peu frustrant honnêtement de voir qu'on perd du temps à chaque accélération parce que la moto dérape beaucoup. [...] J'espère que les ingénieurs vont trouver quelque chose demain et qu'on pourra progresser", espère de son côté Espargaró.
Une moto aux progrès conséquents
L'actuel troisième du championnat a également souhaité rester positif car il a pu constater les améliorations de taille effectuées sur la RS-GP par rapport à 2019, année de la dernière édition du Grand Prix de Thaïlande. Malgré les difficultés de ce premier jour, celles-ci étaient bien présentes.
"Je passais le virage 3 en première et personne ne le fait en première", s'est remémoré le #41. "Maintenant on le passe en seconde, comme tout le monde. [...] C'est sûr que la moto a beaucoup changé et ça me plaît de voir une telle évolution, mais ça n'a pas trop aidé ce vendredi."
"En termes de rythme je ne perdais que deux ou trois dixièmes mais sur un tour je perdais vraiment beaucoup. J'ai terminé huitième cet après-midi mais aux temps combinés ça n'est pas suffisant pour être dans le top 10."
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