"Valentino Rossi a perdu la tête" juge Agostini

En retraite depuis bientôt 40 ans, Giacomo Agostini fait aujourd'hui figure de sage observateur des Grands Prix moto.

Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Red Bull Content Pool

Giacomo Agostini
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing et Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Et l'aîné de Valentino Rossi n'est pas tendre lorsqu'il s'agit de juger l'épisode peu glorieux de Sepang, qui a opposé le leader du championnat à Marc Márquez. "Je pense que Valentino a perdu la tête," tranche-t-il dans les colonnes de As.

"Il était très nerveux, en train de jouer le titre de Champion du Monde," ajoute-t-il. "Je peux comprendre que Valentino ait été très nerveux, mais vous ne pouvez pas faire un geste comme celui-ci : vous arrêter, regarder [l'autre pilote] et l'envoyer au diable."

"Tout le monde a vu l'action : il s'arrête presque, le regarde et l'envoie au diable," souligne la star des années 1960 et 1970. "C'est un grand champion qui sait tout contrôler, mais cette fois il ne s'est peut-être pas contrôlé."

"Je pense que Valentino ne voulait pas le pousser, mais avec le geste qu'il a eu, le résultat c'est que Marc est tombé," ajoute l'ancien pilote, prêt malgré tout à absoudre Valentino Rossi : "Je pense qu'il ne l'a pas fait exprès."

Retour de bâton

Giacomo Agostini est de ceux qui pensent que l'attaque lancée par Valentino Rossi à la veille des premiers essais de Sepang s'est retournée contre lui. Car, si l'Italien a voulu pousser Marc Márquez à rentrer dans le rang, son intervention a plutôt eu l'effet inverse.

"Je pense que Valentino n'aurait pas dû créer la polémique qu'il a créée jeudi," juge Agostini. "Il aurait pu lancer cette controverse plus tard. Le dimanche après-midi après le Grand Prix de Valence, il aurait pu dire ceci, ceci et cela."

"Mais lancer une polémique avant deux courses très importantes, alors que tout le monde est très nerveux et que le titre de Champion du Monde est en jeu… Je pense qu'il n'aurait pas dû faire cela."

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