Viñales : C'est le dimanche que ça doit être positif, pas le lundi

Se montrer rapide au lendemain d'une course, c'est une chose, mais le pilote Yamaha attend surtout les progrès électroniques demandés depuis des mois.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Au vu du classement, Maverick Viñales a semble-t-il bien profité de la journée d'essais privés de lundi, à Jerez. Quatrième d'un test dont étaient absents notamment les pilotes Ducati, l'Espagnol s'est surtout mis en évidence en tournant plus vite qu'il ne l'a fait samedi lors des qualifications. Au lendemain d'une septième place morose en course, est-ce à dire que les problèmes sont résolus et que le week-end du Grand Prix n'aura été qu'une mauvaise passe ? Loin s'en faut, à en croire les commentaires du pilote lundi soir…

"Le lundi c'est toujours positif, mais c'est le dimanche qu'il faut que ça le soit. Nous n'avons encore rien résolu", a commenté un Maverick Viñales lapidaire. "On a testé différents set-ups et rien de très positif. Le lundi on est toujours assez positifs, mais c'est le dimanche qui compte. Il faut qu'on continue à travailler et qu'on essaye de trouver des solutions."

Dans l'équipe officielle Yamaha, cette journée de lundi a été dédiée à l'évaluation de solutions de réglages, sans que de nouvelles pièces aient été proposées aux pilotes. Et, selon l'Espagnol, c'est surtout l'évolution des conditions de piste par rapport aux trois jours précédents qui a été déterminante dans ses progrès. "Ce matin, c'était très différent, il y avait beaucoup plus de grip et on pouvait beaucoup plus facilement tourner dans la fenêtre basse des 1'38, alors que pendant le week-end c'était impossible à faire."

Maverick Viñales a été particulièrement mal à l'aise dimanche lorsque sa moto était au maximum de son poids, des conditions spécifiques qu'il a essayé de simuler à nouveau lundi, et les résultats obtenus semblent corroborer l'idée que c'est bel et bien d'un grip faible que naissent les problèmes. "Quand j'ai monté un pneu neuf aujourd'hui, ça a été la première fois que j'ai senti que c'était un pneu neuf et que je pouvais attaquer. Pendant le week-end, ça glissait tout le temps beaucoup. La chaleur et 22 litres, ça n'est pas une combinaison parfaite pour nous, ça a été difficile. En tout cas aujourd'hui j'ai toujours essayé d'avoir un réservoir presque plein, comme en course, et le rythme a été régulier, sans s'abaisser trop, mais il est vrai que le grip était bien meilleur qu'hier", constatait-il lundi soir. "Aujourd'hui j'ai pris du plaisir au guidon, ce qui a été très difficile pendant le week-end et j'ai trouvé enfin un bon rythme, rien de spécial, mais un rythme régulier."

D'autres essais cette semaine

Yamaha sera à nouveau en piste jeudi, cette fois au Mugello, afin de préparer les deux Grands Prix à venir, en France et en Italie. Un an après les premières constatations de ces problèmes, que les pilotes imputent à l'électronique, l'espoir de voir la situation s'inverser semble mince dans l'esprit de Viñales. "On verra si on peut améliorer certaines choses dans les prochains jours, mais pour l'instant la situation est celle-là et il faut qu'on prenne les choses comme elles sont", constate-t-il. "Si on ne résout pas le problème, on sait sur quelles pistes on va être en difficulté. On sait quelle voie suivre, il faut juste la prendre, et voyons voir si on peut avoir des améliorations électroniques pour Le Mans."

Est-ce qu'avec les nombreux commentaires des deux pilotes factory sur leur manque de grip arrière, les ingénieurs électroniques Yamaha possèdent désormais les informations qui leur servent pour suivre la bonne direction ? "Il faudrait leur demander, je ne sais pas. Je ne fais que piloter la moto, j'essaye de piloter de la meilleure façon que je peux et je fais le maximum", répond l'Espagnol, qui dimanche s'était laissé aller à une phrase sibylline lourde de frustration : "Il est difficile de dire s'ils se donnent à 100%, seule l'usine le sait."

"C'est un moment difficile", admet le pilote espagnol, dont la dernière victoire remonte à il y a un an, au GP de France. "Au final, je suis très content avec Yamaha et quand la moto fonctionne c'est une moto pour gagner des courses. C'est tout ce que je demande."

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