Fourmaux, un mauvais choix de pneus pour expliquer son tonneau
Adrien Fourmaux a pointé une mauvaise décision concernant son choix de pneus pour analyser son tonneau qui a mis fin à sa course ce vendredi sur le Rallye de Monza.
Photo de: M-Sport
Adrien Fourmaux est parti à la faute lors de la troisième spéciale du Rallye de Monza lorsqu'il a heurté un talus dans un virage serré à gauche. Bien qu'évoluant à faible vitesse dans cette courbe, sa Ford Fiesta WRC a fait un tonneau avant d'atterrir sur un rail de sécurité, le laissant ainsi périlleusement perché sur un talus plutôt raide. Heureusement, l'équipage français est sorti indemne de cet accident.
Après quelques heures, la voiture est finalement retournée au parc d'assistance de Monza où des dommages à l'avant, au pare-brise, sur la porte du conducteur et à la biellette avant droite ont été constatés par l'équipe. Ils devraient être toutefois réparés à temps pour permettre à Fourmaux de reprendre la compétition ce samedi.
L'accident a été attribué à son choix de pneus. Alors que tous ses adversaires avaient en effet opté pour une monte exclusivement de pneus durs, lui a fait un choix différent en embarquant un panachage de gommes tendres et dures (quatre soft et deux hard en l'occurence). Sur les routes montagneuses et humides au programme de la matinée, cette décision l'a obligé à faire des croisements qui ont modifié le comportement de sa monture et l'ont poussé à la faute.
"Nous serons de retour demain", a déclaré Fourmaux, qui se battait pour la cinquième position, à Motorsport.com. "Le capot, la porte, le pare-brise et la biellette [seront réparés] et nous serons de retour. Honnêtement, l'impact était assez léger et assez lent, donc c'était un petit tonneau lent."
"Le fait est que si c'était un bon choix de pneus, alors nous étions les seuls à les avoir [les tendres]. Mais j'ai été assez surpris de voir que le pneu dur fonctionnait bien", s'est-il étonné. "Pour moi, avec mon expérience du [pneu] dur dans des conditions humides, il fallait trois ou quatre virages pour réchauffer les pneus à chaque fois, mais il semble que ça fonctionnait bien avec les Pirelli."
"J'ai croisé les pneus pour gagner du temps mais la voiture était vraiment réactive dans les virages à droite et vraiment lente dans ceux à gauche, car les tendres surchauffaient. C'étaient des petits [virages] à droite et à gauche et quand j'ai pris celui à droite, ça m'a poussé à l'intérieur et ensuite le gauche m'a écarté de la trajectoire et c'était parti."
Le pilote M-Sport a admis que cet accident servirait à l'avenir pour les prochaines décisions concernant ses choix de pneus. "En dehors du choix du pneu, c'était juste une bonne leçon parce que je sais qu'il est difficile de conduire avec les pneus croisés", a-t-il ajouté. "Ici, je n'ai définitivement pas aimé conduire avec le croisement, donc peut-être que lors des prochains tests, je devrai l'essayer et trouver un moyen de travailler avec. C'était une bonne leçon pour moi."
Le directeur de l'équipe, Richard Millener, a partagé son avis en ajoutant : "Cela [vaut la peine de faire un pari] mais je ne suis pas sûr que dans ces conditions, prendre un tel risque fonctionne si souvent quand tout le monde est sur un choix de [pneus] durs prédominants. C'était une leçon à apprendre pour Adrien. Si ça avait marché, nous aurions dit que c'était incroyable."
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