Maverick Viñales ne pense pas être prêt avant Jerez

À trois semaines du début du championnat, Maverick Viñales assure ne pas être prêt et estime même qu'il lui faudra attendre le sixième Grand Prix pour l'être.

Maverick Vinales, Aprilia Racing Team

Photo de: MotoGP

Maverick Viñales poursuit sa préparation de la nouvelle saison, et dans le même temps son adaptation à une Aprilia qu'il n'a découverte qu'en cours de championnat l'an dernier. Alors que les essais de pré-saison touchent à leur fin, il est déjà persuadé qu'il se lancera dans les premières courses sans être prêt et qu'il lui faudra attendre Jerez, soit la sixième manche prévue le 1er mai, pour l'être.

"Je n'exagère pas", assure le pilote espagnol. "Je ne me sens pas encore prêt avec la moto. J'ai besoin de la comprendre encore un peu mieux et il faut qu'on travaille sur le set-up, donc ça va prendre du temps. Je sens tout simplement qu'il me reste beaucoup de potentiel à explorer. J'ai donc besoin de faire des tours, j'ai besoin de comprendre la moto et comment la pousser, en particulier en entrée de virage car c'est là que j'ai le plus de soucis. Globalement, on peut être rapide, mais je ne pense pas que ce soit suffisant. Je pense qu'on peut l'être beaucoup plus, je peux le sentir. On va travailler dur."

Viñales parvient pourtant à bien figurer jour après jour au classement, qu'il s'agisse des essais menés à Sepang, la semaine dernière, ou de ceux de Mandalika cette semaine. Mais il en veut plus. "Aujourd'hui on a beaucoup travaillé en pneus usés et à la fin de la journée j'avais un bon rythme, mais ça n'est pas suffisant. Il nous manque encore trois ou quatre dixièmes, et je pense qu'on peut les trouver", souligne-t-il.

"Je ne suis pas encore prêt, il nous manque encore un petit quelque chose. Aujourd'hui, on a essayé beaucoup de choses, des choses qui ont fonctionné, d'autres non, mais ça nous a donné une voie à suivre", reprend-il au micro du site officiel du MotoGP. "Le plus important, c'est que, sur deux pistes très différentes, on a pu figurer dans le top 3, ce qui est toujours bien. Il reste encore demain, donc j'espère encore progresser, et particulièrement sur le time attack."

"J'ai le sentiment qu'on en laisse un peu plus dans le time attack que sur le rythme de course", pointe-t-il en dépit de son bon classement, lui qui est encore troisième samedi grâce précisément à sa vitesse sur le tour lancé. "Le plus important, c'est que le rythme est bon. On essaye surtout de garder un bon rythme dans les derniers tours. Il est déjà bon mais on en veut un peu plus. Pour le tour rapide, j'ai encore besoin d'un peu plus de turning, donc on va travailler très dur là-dessus."

"Je suis encore en train d'apprendre la moto", ajoute-t-il avant une dernière journée qui lui permettra de compléter ce travail. Il devra aussi choisir quel châssis utiliser entre les deux qu'il peut comparer. Quels bénéfices chacun offre-t-il ? "Franchement, je ne sais pas. Demain je vais travailler avec un châssis et l'autre, pour voir les différences. En gros, à Sepang, j'ai choisi un châssis juste parce que je me sentais plus à l'aise, mais la différence est minime, on la sent à peine. Demain, on confirmera cela."

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